Cueillette

Darjeeling ouvre le bal

25 février 2021
Darjeeling ouvre le bal

Chaque année, ce sont les thés de Darjeeling qui ouvrent le bal des nouvelles récoltes. En 2021, Covid ou pas Covid, le résultat sera le même si tant est que l’on ne confine pas du côté des contreforts himalayens. Alors la récolte pourra débuter, comme à l’accoutumée, aux alentours de la fête de Holi. Après un hiver sec (les dernières pluies importantes datent de septembre), les théiers sont à la peine. Il va falloir qu’il pleuve pour que les bourgeons qui ne demandent qu’à se développer se transforment en feuilles.

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Confinement et fermentation

18 septembre 2020
Confinement et fermentation

Les feuilles de thé ne doivent pas rester confinées longtemps, au risque de fermenter. Lors de leur transport jusqu’au lieu de leur manufacture, sitôt la récolte achevée, elles sont emballées dans des sacs dont la matière doit être assez légère et aérée, et le temps de trajet suffisamment court, pour ne pas faire courir aux jeunes pousses le risque d’une transformation involontaire.

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Youpi !

30 avril 2020
Youpi !

Et si, aujourd’hui, je ne m’autorisais que de bonnes nouvelles ? J’ai acheté trois des rarissimes lots de Darjeeling produits ce printemps ; pendant le confinement, le Népal n’a cessé de produire du thé et dès que la Poste va se remettre à fonctionner de délicieux échantillons vont me parvenir ; en Chine, un  Huang Shan Mao Feng  pré Qing Ming, un Lu Shan Yun Wu, un Yue Xi Cui Lan et un rare  Huo Shan Huang Ya  sont d’ores et déjà en route. Quant au Japon, après un hiver peu rigoureux, certes, mais qui a trainé en longueur, les récoltes ont un peu de retard. D’ici mi-mai j’aurais reçu tous les échantillons et serai à même de faire une belle sélection. Et pour couronner le tout, à moins qu’il soit déjà certifié AB, chacun des thés que j’achète est envoyé en laboratoire avant sa mise sur le marché afin de vérifier sa conformité aux normes européennes, on pourra donc les déguster en toute tranquilité et en apprécier tous les bienfaits.

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Au grand air

27 mars 2020
Au grand air

Les cueilleuses de thé ont moins que d’autres à craindre du coronavirus. Elles se rendent à pied à leur travail, elles se déplacent en file indienne, elles travaillent à bonne distance l’une de l’autre et au grand air, s’il vous plaît. Malheureusement, cela ne suffit pas dans un pays de plus d’un milliard d’habitants, et voilà maintenant toute la population indienne confinée. Pourvu que ce fléau qui nous prive de leurs délicieux thés ait la bonne idée de prendre ses cliques et ses claques et de retourner là d’où il vient, sous les écailles d’un pangolin.

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Dans le Triangle d’or, des récoltants perchés !

21 juin 2019
Dans le Triangle d’or, des récoltants perchés !

Dans la région du Triangle d’or, on trouve des théiers pas tout à fait comme les autres. Au lieu de les maintenir à une taille basse afin de faciliter la récolte des feuilles, on les laisse pousser comme des arbres. A l’heure de la récolte, il faut alors monter dans ces camellia qui peuvent avoir plusieurs centaines d’années. Les feuilles issues de ces théiers sont particulièrement recherchées pour la manufacture des pu erh ou thés sombres. 

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Des récoltes pas toujours manuelles

15 février 2019
Des récoltes pas toujours manuelles

La récolte des feuilles de thé à l’aide de cisailles pose problème en terme de qualité car on coupe alors au hasard des rameaux au lieu de ne prélever que le bourgeon ainsi que les deux feuilles suivantes. Pour un thé de qualité, rien ne vaut la récolte manuelle. Lorsqu’au cours de mes pérégrinations je vois quelqu’un utiliser ce type d’instrument, j’engage une discussion avec le planteur pour comprendre pourquoi il procède ainsi. Souvent, le manque de main d’œuvre en est la cause. Il est aussi fréquent que la récolte manuelle subsiste à la meilleure saison, tandis que pour les récoltes d’une qualité inférieure, destinées aux thés en sachet, les cisailles sont alors utilisées. 

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Derrière les thés que vous aimez il y a des visages

28 décembre 2018
Derrière les thés que vous aimez il y a des visages

Lorsque l’on se prépare un thé, on peut avoir envie d’en savoir davantage sur le breuvage en question, par exemple découvrir le paysage qui l’a vu naître, ou bien faire connaissance avec celles ou ceux qui ont participé à sa manufacture. Tant mieux si mon blog peut vous offrir cette possibilité ! Pour les amateurs du thé du nord de la Thaïlande (Milky oolong, par exemple), voici les visages de cueilleuses de Mae Salong en pleine récolte des feuilles.

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Pour une rémunération juste

14 septembre 2018

Combien de temps le thé sera-t-il encore récolté à la main, en Inde, où les conflits sociaux sont récurrents ? Cueilleuses et cueilleurs réclament des augmentations justifiées, seulement les plantations sont tout juste rentables pour certaines, font des pertes pour d’autres. Par ailleurs, le thé est déjà vendu cher et sans que cela bénéficie aux populations locales. Risque-t-on de voir, un jour et faute de cueilleuses, des récoltes mécaniques remplacer la récolte manuelle ? Avec quelles conséquences sur la qualité ? Ou bien ira-t-on vers une transformation des plantations en coopératives afin que chacun s’y retrouve et puisse vivre correctement de son travail ? Des questions à ce jour sans réponse.

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Une production limitée

31 août 2018
Une production limitée

En Afrique du Sud, seul pays producteur, 350 fermiers cultivent le rooibos. L’Australie s’est essayée à cette culture, ainsi que les Etats-Unis (Californie), en vain.

Ici, la récolte, effectuée sous des températures élevées, par une main d’œuvre souvent venue des pays limitrophes.

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Des récoltes mécaniques d’une haute précision

13 juillet 2018
Des récoltes mécaniques d’une haute précision

Le thé se récolte à la main, dans la plupart des pays qui en produisent. Le Japon figure comme une exception et le coût élevé de la main d’œuvre en est la principale explication. La sophistication des outils utilisés par les fermiers de ce pays leur permet de procéder à des récoltes mécaniques d’une grande précision. Seules les jeunes pousses seront prélevées et un tri draconien sera ensuite effectué, en usine, grâce à des machines équipées d’yeux électroniques.

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