Cueillette

Cueilleuses jetant un œil à la qualité de leur récolte

15 novembre 2011
Cueilleuses jetant un œil à la qualité de leur récolte

A la fin de chaque demi-journée de récolte les cueilleuses se donnent rendez-vous sur le lieu de la pesée. Ce moment constitue une détente après le travail et chacun se met à parler, sauf s’il préfère écouter les histoires des autres. Et, bien sûr, si un étranger comme moi se trouve parmi elles ce jour-là, fait rarissime bien sûr, alors les langues se délient et les rires vont bon train.

Ici, d’un geste de la main et tout en tendant l’oreille aux plaisanteries des autres, les cueilleuses jettent un œil à la qualité de leur récolte. Le joli tissu rouge et blanc que ces femmes portent sur la tête est typique de leur région : l’Assam.

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Cet abri est le point de rendez-vous des cueilleurs

18 octobre 2011
Cet abri est le point de rendez-vous des cueilleurs

A l’heure de la pause, les cueilleuses de Darjeeling se retrouvent à l’abri du soleil et de la pluie pour boire un thé ou bien prendre leur repas. On rêverait tous de pouvoir déjeuner chaque jour dans un lieu aussi apaisant…
Ces abris sont aussi des points de rendez-vous destinés au ramassage des feuilles récoltées ainsi qu’à leur pesée. Une fois la mise en commun effectuée, les feuilles sont chargées à bord de la remorque d’un tracteur et rejoignent rapidement la factory.

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Les cueilleurs se donnent rendez-vous pour la pesée

23 septembre 2011
Les cueilleurs se donnent rendez-vous pour la pesée

A la mi-journée et aussitôt la cueillette terminée les cueilleurs se donnent rendez-vous pour la pesée.

Ici, à Dufflating (Assam), chacun attend son tour et va l’un après l’autre suspendre au crochet d’une balance mobile le sac contenant les feuilles qu’il a récoltées. Le superviseur note le nom de l’ouvrier et le poids du sac qui déterminera le montant de sa paye du jour. Vous pouvez remarquer que les sacs sont ajourés ce qui permet d’éviter que les feuilles commencent à s’oxyder. Elles doivent être intactes lorsqu’elles atteignent la factory, faute de quoi le thé serait gâté.

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Des cueilleuses aux allures de reines

13 septembre 2011
Des cueilleuses aux allures de reines

En Assam, à peine la récolte terminée, cueilleurs d’un côté, cueilleuses de l’autre, se rassemblent et partent avec leur précieux panier vers le lieu où l’on va procéder au pesage. Certaines cueilleuses tiennent leur récipient sous le bras mais la plupart vont le poser sur la tête. Un tissu roulé sur lui-même et placé précisément au sommet de leur tête sert de support au panier. Ces étoffes aux couleurs splendides leur font comme une couronne et leur donnent, je trouve, des allures de reines.

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En Turquie, on récolte le thé avec une cisaille

9 septembre 2011
En Turquie, on récolte le thé avec une cisaille

D’une manière générale le bon thé se récolte à la main. On va prélever à l’aide du pouce et de l’index, d’un geste aussi précis que rapide, le bourgeon de la feuille ainsi que les deux premières feuilles situés sur chacun des rameaux.

L’usage de cisaille est fortement déconseillé mais il est répandu dans certaines régions du monde où l’on produit des thés sans mettre tous les efforts du côté de la qualité. Aussi sympathiques que soient les fermiers de la région de Rize (Turquie) et aussi accueillants soient-ils, il faut bien reconnaître que leur méthode de récolte confère au massacre.

Ici j’ose leur prêter main forte et j’ai un peu honte, je l’avoue, d’avoir été pris en flagrant délit tandis que je manie leur ustensile.

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En Assam, la récolte du thé est hiérarchisée

2 septembre 2011
En Assam, la récolte du thé est hiérarchisée

Le groupe de personnes en charge de la récolte du thé est assez hiérarchisée en Assam. Cela est vrai au sein des grandes plantations, en tout cas, puisqu’il existe par ailleurs des parcelles indépendantes qui appartiennent à de petits producteurs.

Dans les grandes plantations, le manager supervise des assistant-managers qui eux-mêmes organisent le travail des babus dont le rôle consiste à contrôler le travail des sardars qui ont à charge de superviser le boulot d’une brigade de workers.

Sur ma photo prise dans la plantation de Dufflating vous pouvez admirer deux sardars qui n’ont pas l’air particulièrement commodes de prime abord. Mais peut-être expriment-elles tout simplement, par cet air sérieux qui est le leur, l’autorité qu’elles incarnent.

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Le Camélia : un arbuste au feuillage coriace

23 août 2011
Le Camélia : un arbuste au feuillage coriace

Dans beaucoup de pays les femmes et les hommes qui partent cueillir les feuilles du théier enfilent une sorte de manchon taillé dans une toile légère et qui leur couvre une partie du bras.

Le Camélia s’avère être plutôt coriace comme arbuste et à la fin de la journée, sans cette protection qui se porte à même la peau ou bien par-dessus un vêtement, leurs bras seraient griffés de toute part.

Gageons que cette jeune femme originaire du Yunnan, assez coquette sous son chapeau de paille, ne me contredira pas.

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Cueillir le thé par 35°C et 100% d’humidité

29 juillet 2011
Cueillir le thé par 35°C et 100% d’humidité

Quand on connaît le climat qui règne ici, en Assam, on se dit que cette femme a du mérite de travailler en plein air. Pendant toute la durée de mon séjour aux alentours de Jorhat la température a oscillé entre 35 et 38 ° C et le taux d’humidité de l’air frôlait les 100 %.

Quel que soit le temps qu’il fait son large chapeau quitte rarement cette cueilleuse : selon les jours voire les heures il la protège des rayons ardents du soleil ou bien des pluies aussi fréquentes que torrentielles.

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Charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating

5 juillet 2011
Charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating

Le rendement par hectare ici, en Assam, est quatre fois supérieur à ce qu’il est à Darjeeling. Il atteint deux tonnes par an. Chaque théier produit une telle quantité de feuilles qu’entre le mois de mars et le mois de novembre on va récolter les pousses de chaque arbuste pas moins d’une fois par semaine. Un record ! Pour autant, cette charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating Tea Estate ne baisse pas les bras devant l’ampleur de la tâche, elle affiche même une mine plutôt réjouie.

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Récolte du thé par les Adivasis en Inde

7 juin 2011
Récolte du thé par les Adivasis en Inde

Dans la région de Dooars, en Inde, la récolte du thé est fréquemment assurée par ceux que l’on appelle les Adivasis. Souvent méprisés par les Indiens car ils se situent tout en bas de l’échelle sociale ils bénéficient de discrimination positive, au même titre que les basses castes. Ils sont peu considérés alors raison de plus pour parler d’eux ici.

Les Adivasis constituent l’une des plus importantes populations tribales de l’Inde. Ils descendent des aborigènes et sont présents dans le nord-est du pays.

J’ai pris cette photo à Meenglas, près de Mal Bazaar, à quelques kilomètres de la frontière avec le Bhoutan. Dans la région de Dooars on ne produit pas de thé de très bonne qualité mais peu m’importe, c’est pour le sourire de ces cueilleurs que j’ai eu envie de faire ce billet et non pas pour parler des feuilles un peu grossières qui remplissent leur sac.

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