La culture du théier

Ombre et engrais

26 janvier 2024
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Certes, le théier a besoin de lumière, mais cela ne lui plait pas pour autant de subir toute la journée les rayons d’un soleil direct. Il apprécie jouir de temps à autre d’un peu d’ombre, surtout s’il a été planté à basse altitude, à un niveau où les températures peuvent facilement monter. Alors on crée un léger couvert pour être agréable à notre théier et le faire bénéficier d’un temps de repos. Ce couvert se compose le plus souvent d’arbustes appartenant à la grande famille des légumineuses, plantes dont le feuillage en se dégradant enrichit les sols notamment en azote. Un engrais vert, en quelque sorte, très apprécié par le théier.

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Orge et sarrasin

28 juillet 2023
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Il n’y a pas que le thé dans la vie. Il y a aussi l’orge et le sarrasin. Une fois les graines torréfiées, on les fait infuser. A chaud, à froid, c’est délicieux. Les Japonais, qui en consomment depuis toujours, adorent. En Bretagne on en produit, une chance puisque cela peut éviter de les faire venir du bout du monde. A la rentrée je vous présenterai Yoann, un « torréfacteur d’alternative bretonne », comme il se définit lui-même. D’ici-là, les épis d’orge mûrs auront été fauchés et les jolies fleurs de sarrasin auront eu le temps de faire des graines. Je vous souhaite un bel été.

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Jardin zen

19 juillet 2023
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Au Japon, pays d’ordre s’il en est, les théiers sont entretenus de la façon la plus rectiligne qui soit. Ils composent des sortes de jardins zen si bien qu’à l’instar de ceux qui se rencontrent à Kyoto et dans bien d’autres régions de l’Archipel, à leur contact on aspire à se poser et à les contempler. Leur esthétique vous absorbe.

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Hojicha, merveilleux thé grillé

23 juin 2023
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Le plus connu des thés grillés japonais, le hojicha (parfois orthographié houjicha ou encore hôjicha), est fait à partir du thé bancha, issu de la récolte d’automne. Après avoir suivi le process de fabrication traditionnel d’un thé vert japonais (étuvage, façonnage, séchage), il est passé au  four durant 5 minutes à 150 degrés, d’abord, puis à 300 degrés ensuite, durant une durée analogue. De nos jours, le hojicha est davantage consommé dans les parties du pays où le thé ne pousse pas, donc au nord de Tokyo et principalement sur l’île d’Hokkaido. Pour les amateurs d’accords gastronomiques, servi tiède ou à température ambiante, ses notes boisées et animales accompagnent à merveille la dégustation d’un pont-l’evêque, d’un livarot, ou de tout autre fromage à pâte molle et à croûte lavée ou fleurie.

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Un missionnaire nommé Lucas

26 mai 2023
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Dans les Pyrénées, sur les hauteurs d’Argelès-Gazost, Lucas fait figure de  missionnaire. Diplôme d’ingénieur agronome en poche, il décide de revenir sur les terres familiales afin d’y introduire la culture du thé. Après avoir passé du temps avec des producteurs au Laos, en Indonésie, en Chine, au Népal, voilà notre pionnier aujourd’hui à la tête d’une toute jeune exploitation de plusieurs milliers de plants. Il surveille chacun d’entre eux comme le lait sur le feu, observe le développement de chaque cultivar, et manufacture déjà de délicieux crus qu’il prépare au gaiwan, cet ustensile venu de Chine et qui permet si bien à la feuille de s’exprimer. A la fois humble et d’une grande volonté, confiant, Lucas ambitionne de créer un véritable modèle de culture de thé européen, pérenne, exemplaire en termes d’agroécologie. C’est ce qu’il explique ici à Sidonie qui m’accompagne, le temps de l’enregistrement de notre podcast, «Un thé, un voyage». 

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C’est le bouquet !

3 février 2023
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Au Pérou, le thé vaut si peu cher, il est si peu demandé que la moitié de la production part chez les fleuristes. Les rameaux du théier tiennent longtemps en bouquet. Mais cela est tout de même un peu triste pour les fermiers qui se privent ainsi, faute de savoir-faire, faute d’une demande plus soutenue, de précieux revenus. Ceux-ci leur permettraient de vivre correctement et de développer leur activité. Et c’est mon rôle ainsi que celui de Palais des Thés que de les aider à manufacturer des lots de thé de meilleure, voire d’excellente qualité, et de faire connaître leur travail.

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En Indonésie, de rares Grands Crus

16 décembre 2022
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L’Indonésie a attisé bien des convoitises lorsque le parfum de ses merveilleuses épices s’est répandu aux quatre coins du globe, mais qui sait que ce beau pays produit aussi du thé, et du thé parfois délicieux ? Certes cet important producteur ne fait pas toujours dans la qualité, mais en cherchant bien et principalement sur l’île de Java, on trouve de sublimes grands crus, manufacturés à la main, bien sûr, et qui réservent à la tasse une expérience unique. Parmi les thés les plus réputés : le thé blanc des monts Cisujen, le Jin Jun Mei de Java et l’Eksotik Teh Hijau.

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Amérique du Sud, un autre continent pour le thé

9 décembre 2022
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J’ai mis un temps fou à me décider à partir en Amérique Latine. Longtemps j’ai cru que le thé c’était l’Asie et ça n’est tout de même pas rien qu’il soit né là-bas, que la Chine, le Japon aient avec cette plante une histoire plus que millénaire. Puis est venue l’Afrique, une découverte peu banale. On y fait des volumes considérables sur ce continent-là mais si on prend le temps de chercher, on trouve des jardins remarquables qui méritent largement que l’on s’attache à leur production. Et donc l’Amérique du Sud. Un nouveau défi. La Colombie puis le Pérou. Et ma surprise est grande lorsque je découvre les jardins d’une incroyable beauté, des passionnés qui s’essayent à diverses manufactures : thé blanc, vert, noir, oolong. Sans parler de l’accueil, de la joie, du bonheur pour les producteurs d’être demain reconnus. Sans parler des pratiques agricoles, remarquables elles aussi, puisqu’ici, on n’a pas attendu pour être certifié agriculture biologique.

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Un sol volcanique

21 octobre 2022
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Une fois n’est pas coutume, la route du thé croise celle de l’océan (Indien). L’occasion de constater à quel point le sol de l’île de Java est volcanique. Et donc acide. Une caractéristique importante aux yeux du théier qui n’apprécie rien davantage que ce type de terroir, humidité et chaleur comprises.

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Aux Açores, Clara et ses trésors

7 octobre 2022
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Sur l’archipel des Açores, des tentatives existent de manufacturer de délicieux thés à partir de récoltes manuelles et de cueillettes particulièrement fines. Les expérimentations ont lieu sur de petites parcelles nichées au cœur de l’île de Sao Miguel. Dans les locaux de l’institut de recherche agronomique, Clara fait subir à ses précieuses récoltes chacune des étapes de la fabrication du thé. A partir de divers cultivars, elle obtient des résultats remarquables. Si la quantité de thé manufacturée reste pour le moment confidentielle, j’ai hâte de pouvoir aider Clara et de futurs agriculteurs de l’île à faire connaître leur surprenante production.

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