De la plante à la tasse

L’écharpe de bénédiction

11 mars 2016
L’écharpe de bénédiction

En Inde, pour vous souhaiter la bienvenue, il arrive que l’on vous passe une écharpe de soie autour du cou et que l’on vous bénisse aussitôt. A DelmasBari, j’étais tellement désolé de constater l’état de sécheresse de la terre que devant mes hôtes, j’ai pris l’écharpe qui venait de m’être offerte, pour à mon tour bénir. J’ai béni l’un des théiers de la plantation, au nom de tous les autres, et j’ai prié pour que vienne la pluie.

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En attendant la pluie à Darjeeling

4 mars 2016
En attendant la pluie à Darjeeling

A Darjeeling où je suis en ce moment, il n’a pas plu une goutte d’eau en janvier comme en février. Du coup, la plupart des plantations n’ont pas encore commencé à récolter. Seules celles qui possèdent des parcelles de basse altitude et qui pratiquent l’irrigation ont manufacturé quelques lots. Mais ici, les premiers thés ne sont jamais les meilleurs. A Darjeeling, lorsque l’on recherche la qualité, il faut savoir ne pas se précipiter.

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De la récolte à la manufacture

26 février 2016
De la récolte à la manufacture

Aussitôt les feuilles de thé récoltées, elles doivent être amenées sur le lieu de leur manufacture le plus rapidement possible. Il faut à tout prix éviter que les feuilles entassées ne fermentent. Cette fermentation accidentelle affecterait de façon notoire la qualité du thé. Ici, au Kenya, on utilise de très grandes hottes, très aérées, afin que les feuilles cueillies respirent bien.

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Une plantation de thé au Kenya

19 février 2016
Une plantation de thé au Kenya

La plantation de Kangaita, au Kenya, est l’une des rares à proposer des thés de qualité, c’est-à-dire en feuilles entières. Le parc national du Mont-Kenya borde le domaine et nombreux sont les oiseaux qui viennent voleter dans les théiers. En revanche, les éléphants ne sont pas les bienvenus, en raison des dégâts qu’ils occasionnent. Ici, au loin, les cimes du Mont Kenya, il culmine à 5.199 mètres.

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Le thé des pentes du mont Kenya

12 février 2016
Le thé des pentes du mont Kenya
Le Kenya compte parmi les plus importants exportateurs de thé de la planète. Malheureusement, l’essentiel de cette production est constituée de ce que l’on appelle des thés CTC (broyés, déchiquetés, roulés) – le genre de thé que l’on trouve dans les sachets. Mais ça n’est pas une raison pour ne pas chercher, en altitude, de petits producteurs ayant soif de qualité. Me voici donc sur les pentes du Mont Kenya, à déguster de magnifiques thés noirs. Comme quoi, il ne faut jamais juger trop vite : de même que de grandes appellations réservent parfois de mauvaises surprises, il m’arrive de rencontrer, sur des terres méconnues, de véritables passionnés qui ont acquis un sérieux savoir-faire.
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Darjeeling : un thé qui ne s’achète pas les yeux fermés

5 février 2016
Darjeeling : un thé qui ne s’achète pas les yeux fermés

Il se vend dans le monde beaucoup plus de thé de Darjeeling que Darjeeling n’en produit. Par ailleurs, il existe des écarts considérables d’un jardin à un autre, en terme de qualité, et des écarts considérables de qualité au sein d’un même jardin. Ces différences s’expliquent par des variations climatiques fortes (un jardin peut manufacturer des thés exceptionnels en avril par exemple, ce qui est impossible en juillet en période de mousson), et par le fait qu’une même plantation possède des théiers à des altitudes très variées. A Tukvar, par exemple, il existe un écart de 1.000 mètres de dénivelé entre le sommet de la parcelle la plus haute et le point le plus bas de la plantation.

On se doit donc d’être vigilant lorsque l’on achète des thés de Darjeeling, on ne peut en aucun cas se fier à ce seul nom, aussi prestigieux soit-il. Et ce, d’autant que les plantations de plaine et de qualité médiocre jouxtent celles qui ont droit à l’appellation, et que la nature humaine étant ce qu’elle est, les tentations sont grandes de faire passer du thé de Terai pour du Darjeeling.

Pour les amateurs de Darjeeling de printemps, il faut encore attendre quelques semaines pour découvrir la nouvelle récolte de printemps, dans cette région du monde, les théiers entrent en dormance de novembre à février du fait de température du sol trop fraîche pour le camellia siniensis.

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Les Pu Erh, une famille de thés fascinante

15 janvier 2016
Les Pu Erh, une famille de thés fascinante

 

A cette époque de l’année, j’apprécie particulièrement savourer un Pu Erh après le repas. D’abord il est dit en Chine que ce thé « dissout les graisses » et aide à prévenir le cholestérol. D’autre part, j’aime son odeur de terre mouillée, de bois vermoulu, de paille humide, son odeur d’étable, de champignon, de mousse de chêne, son odeur de cave, de bois sec, de réglisse, son odeur de crinière, de cire, de silex, son odeur végétale, son odeur fruitée.

D’un pu erh à l’autre, la panoplie des notes olfactives est large, une raison supplémentaire de découvrir cette famille de thés fascinante, les seuls qui ont subi une réelle fermentation. Ils existent en vrac ou bien en galette, ils peuvent être « crus » ou bien « cuits », selon qu’ils ont fermenté selon une méthode traditionnelle ou bien de façon accélérée, ils peuvent enfin se bonifier en vieillissant, tels de bons vins.

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Les plus beaux thés du monde au pied du sapin

18 décembre 2015
Les plus beaux thés du monde au pied du sapin

Cet homme de rouge vêtu qui s’affaire, une hotte dans le dos, le reconnaissez-vous ? Il remplit sa hotte avec le plus grand soin et choisit pour vous, avec beaucoup de délicatesse, les plus belles pousses de thé. On aperçoit quelques sapins dans la brume. Je souhaite qu’au pied du vôtre, dans quelques jours, il dépose les plus beaux crus du monde.

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Le pic d’Adam

6 novembre 2015
Le pic d’Adam

 

Nombreux sont les Sri-Lankais qui auront au moins une fois dans leur vie gravi les pentes du pic d’Adam.

C’est un lieu de pèlerinage pour les bouddhistes qui y vénèrent, au sommet, l’empreinte du pied de Bouddha, mais également pour les hindous, les musulmans, et les chrétiens. L’ascension commence par une promenade dans les champs de thé que l’on traverse pour atteindre le sommet.

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Une machine terrible pour le thé

30 octobre 2015
Une machine terrible pour le thé

Il m’est difficile de trouver du bon thé au Sri Lanka et voici la photo du coupable. Le procédé que l’on appelle rotorvane vise à exercer une pression très forte sur les feuilles de thé et permet de rouler trois fois plus de feuilles fraîchement flétries qu’une rouleuse traditionnelle. Le temps d’oxydation peut ensuite être réduit à quelques minutes tant la feuille a été malaxée.

Ce procédé est beaucoup utilisé dans les montagnes du centre du pays. Il est avantageux en termes de rendement mais à quoi bon puisqu’à la tasse on va acquérir de la puissance au détriment de toute subtilité aromatique.

 

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