De la plante à la tasse

Le renouveau du thé passe par le Népal

8 août 2014
Le renouveau du thé passe par le Népal

Parmi les Grands Crus que j’ai goûté ces derniers mois, parmi tous ces thés venus des quatre coins d’Asie, je dois dire que ceux qui m’ont le plus bluffé sont ceux du Népal. Certes, j’ai reçu d’admirables Ichibancha, des Darjeeling de Printemps uniques, des Oolong de Taiwan exceptionnels, des Long Jing d’une grande richesse aromatique. Néanmoins, ce qui se passe au Népal est unique. Depuis une dizaine d’année ce pays s’est mis à produire des thés d’un très haut niveau. Et, contrairement à ce que je vois dans d’autres pays enclins à perpétuer une tradition tout ce qu’il y a de plus respectable, ici on cherche à mettre au point de nouveaux thés, à travailler différents cultivars, à modifier les paramètres du flétrissage, du roulage… Et souvent avec succès.

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Le théier qui n’arrêtait pas de grandir

15 juillet 2014
Le théier qui n’arrêtait pas de grandir

 

A force de récolter ses feuilles, le théier ne grandit pas et son tronc s’épaissit. Un champ de thé ressemble ainsi à une forêt de bonsaïs. Mais si on les laissait pousser, Camelia Sinensis ou Camelia Assamica pourraient atteindre plusieurs mètres de hauteur. Voici Rudra Sharma, planteur de Poobong, en Inde, devant l’un de ses théiers sauvages.

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Comme un tapis volant

20 juin 2014
Comme un tapis volant

La plantation de Mist Valley tire son nom des brumes tenaces qui enveloppent les montagnes de cette région du Népal. Pour autant, il arrive que le vent dissipe le brouillard, que les nuages s’effilochent et que le ciel finisse par se dégager tout à fait. Apparaît alors ce paysage féerique, ces champs de thé comme suspendus, ces champs de thé qui ondulent comme des tapis volants et semblent prêts à vous emmener au-dessus de la chaîne de l’Himalaya.

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Les brumes de l’Himalaya

13 juin 2014
Les brumes de l’Himalaya

 

Je vous écris du paradis,
D’une plantation du bout du monde,
Du fin fond d’une vallée du Népal.
Une plantation qui se mérite après des heures de piste,
Qui se cache dans les brumes de l’Himalaya,
Une plantation dont la production provient des récoltes de petits producteurs groupés en association,
Une plantation si isolée que les visiteurs se comptent sur les doigts d’une seule main,
Une plantation ignorée dont les thés valent pourtant le détour.
Une plantation qui a pour nom Mist Valley.

 

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Moment privilégié avec les cueilleuses

6 juin 2014
Moment privilégié avec les cueilleuses

 

La pause-déjeuner constitue un moment privilégié pour s’asseoir avec les cueilleuses et faire connaissance. Cela ne leur arrive pas souvent de voir passer un acheteur, encore moins d’avoir un échange avec lui. Assez vite, la timidité laisse la place à la spontanéité. Ce sont des moments forts que j’apprécie beaucoup.

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Première visite de Poobong

30 mai 2014
Première visite de Poobong

 

Pentes vertigineuses et brouillards tenaces font le décor de Darjeeling. Au hasard d’une promenade, une cueilleuse de thé apparaît dans un épais coton. Elle se hisse de théier en théier avec une agilité déconcertante. Poobong, plantation inaccessible et longtemps abandonnée, sort doucement de sa torpeur. Je la visite pour la première fois.

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Envoûtante valse des récoltes de Printemps

23 mai 2014
Envoûtante valse des récoltes de Printemps

Ma sélection de Darjeeling de Printemps achevée, la saison des Népal bat son plein, puis c’est au tour des Primeurs de Chine de s’annoncer avant que n’arrivent les premiers Ichibancha japonais. Entre le 1er mars et le 10 mai de chaque année, je peux déguster plus de cent thés par jour, sans compter ceux que je fais infuser plusieurs fois, lorsque j’hésite entre plusieurs lots. Le pic de cette plaisante activité, que j’attends toujours avec tant d’impatience, se situe autour de la fin avril. A cette période de l’année, tant d’échantillons s’amoncellent chaque matin au gré des plis express venus tout droit du Népal, d’Inde, de Chine ou bien du Japon, qu’il m’arrive parfois de ne plus savoir à quel Saint me vouer.

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Deux grands crus Népalais à découvrir bientôt : Mist Valley et Sandakphu

9 mai 2014
Deux grands crus Népalais à découvrir bientôt : Mist Valley et Sandakphu

 

Trois plantations de thé produisaient à ce jour les thés du Népal qui méritaient à mon sens l’appellation de “Grand Cru”. Mais, depuis un an, il faut bien reconnaître que Guranse, Kuwapani et Jun Chiyabari ne sont plus seules à proposer des thés exceptionnels. Mist Valley et Sandakphu, toutes les deux situées dans la Vallée d’Ilam, arrivent à produire des lots d’une qualité gastronomique remarquable. Ce sont des thés à découvrir dans quelques jours et qui jouissent d’un excellent rapport qualité-prix.

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Le roulage des feuilles de thé à Darjeeling

18 avril 2014
Le roulage des feuilles de thé à Darjeeling

 

Lorsque vous lisez les notes de dégustations des Darjeeling, vous apprenez que la feuille peut être plus ou moins roulée, selon les lots. Voici à quoi ressemble la fameuse rouleuse. Dès que les feuilles de thé ont fini de se flétrir, à l’étage supérieur du bâtiment, on les fait tomber (photo) dans ce réservoir muni d’une presse. Le roulage, tel qu’il se pratique à Darjeeling, ne dure que quelques minutes. Il prépare la feuille, en la malmenant légèrement, à l’étape suivante : l’oxydation.

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Thés et paysages d’Assam : un étonnant contraste

11 avril 2014
Thés et paysages d’Assam : un étonnant contraste

 

Les thés d’Assam ont des parfums de miel de tabac et d’épices, un profil aromatique très en relief, à l’opposé de certains paysages de cette région. Ces mêmes thés possèdent une notable astringence et là aussi le vocabulaire qui définit cette sensation en bouche tranche avec les mots que l’on pourrait utiliser pour définir le paysage. L’astringence produit une crispation des muqueuses, me dit le dictionnaire, tandis que ce beau champ de thé me détend à l’instant même où je le contemple.

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