Au Myanmar (Birmanie) la production de thé reste très artisanale. On y produit du thé vert ainsi que du thé noir. Je n’ai rien trouvé d’extraordinaire à déguster à ce jour, mais je poursuis mes recherches.
Ici, dans la région de Hsipaw, principale région de production du pays, les paysans ramènent chez eux les feuilles de thé récoltées et les manufacturent devant leur maison. Voici à quoi ressemblent les rouleuses locales. Elles s’actionnent à la main.
De la plante à la tasse
A la découverte des thés birmans
Au sud de ce beau lac Innlay si souvent dans les brumes se situe l’une des deux montagnes sur lesquelles les Birmans cultivent le thé. Autour de Pingluang, précisément, à une trentaine de kilomètres au sud du fameux lac.
On se trouve ici dans l’Etat des Shan et c’est cette belle région que j’ai choisie pour faire mon premier périple de l’année.
Le Myanmar change et s’ouvre au monde, il est temps de découvrir quels genres de thés on fabrique dans ce pays-là.
Magnifique paysage du Sri Lanka
Pour celles et ceux qui ont la chance de visiter ce beau pays qu’est le Sri Lanka, voici quel genre de paysage on peut trouver du côté de la réserve de Sinharâja, au sud de l’île.
C’est dans cette région que poussent les thés low growns dont le plus célèbre d’entre eux : le New Vithanakande.
Une récolte d’hiver au Sri Lanka
Une lumière rasante éclaire de façon assez contrastée ces sacs de thé remplis de feuilles fraîchement cueillies. Les hommes s’affairent de façon à ce que le contenu de ces sacs soit rapidement répandu sur les lits de flétrissage et que les feuilles ne risquent pas de fermenter.
Dans certaines régions du Sri Lanka on récolte le thé en cette période de l’année.
Une pause dans les plantations de thé
Dans les plantations de thé, le repas de midi constitue une vraie pause.
Ici, à Darjeeling, chacun sort son plat de son sac et se met à table, dans la bonne humeur et au grand air. Et les bouteilles de cola recyclées contiennent…du thé !
Durant la phase d’oxydation, rien ne vaut l’expérience
Durant la phase d’oxydation la feuille de thé va changer de couleur et passer du vert au brun. Cela ne concerne que les thés noirs, bien sûr.
Pour mettre fin à cette étape, rien ne vaut l’expérience. En effet, c’est à l’aspect de la feuille et à son odeur que le responsable de la manufacture va décider que le thé est suffisamment oxydé et qu’il est temps maintenant de le sécher.
Des particules de couleur verte dans le thé noir
Il se trouve parfois dans le thé noir des particules de couleur verte qui ne correspondent cependant pas aux bourgeons verts-pâles qui agrémentent souvent une belle cueillette.
La présence de ces particules provient soit du fait qu’au moment du roulage des feuilles ont été un peu brisées, soit du fait que l’on passe les feuilles un peu trop grandes dans cette machine afin de leur donner un calibre inférieur. Vous noterez le sérieux de l’employée qui semble faire corps avec son engin.
Le massif montagneux de Dhauladhar
Les plantations de thés de la région de Kangra sont dominés par un très beau massif montagneux qui se nomme Dhauladhar. Il culmine à plus de 5.000 mètres et vous fait des hivers froids qui ne sont pas pour me déplaire.
La qualité de la récolte de printemps s’en trouvera ainsi améliorée.
Visite dans l’Himachal Pradesh (Inde)
Je suis en route pour Dharamsala, Palampur et Baijnath, trois bourgades situées dans l’Himachal Pradesh (Inde). Cela fait 12 ans que je ne me suis pas rendu dans cette région de thé, proche du Kashmir.
Les plantations de cette région datent des Anglais, elles ont le même âge que celles de Darjeeling. En 1905, un terrible tremblement de terre à fait fuir les colons mais les plantations existent toujours.
Un sol aussi bon que celui de Darjeeling, un climat qui sied au théier, il est temps de voir si la qualité s’améliore de ce côté-là et si on pourra enfin un jour déguster de grands crus de thé de cette région.
Darjeeling, entre rêve et réalité
Voici une vue un peu idyllique de Darjeeling : une petite ville charmante et aérée qui s’étale autour des plantations de thé, sur fond d’Himalaya.
La réalité est plus complexe : la ville compte plus de cent mille habitants et s’étale bien davantage que ce que l’on peut voir ici. Les routes sont défoncées, toute l’eau nécessaire à la ville arrive par camion et le trafic qui n’a cessé d’empirer année après année atteint un niveau de congestion élevé.