De la plante à la tasse

La durée de vie d’un théier : entre 30 et 50 ans

27 janvier 2012
La durée de vie d’un théier : entre 30 et 50 ans

Tout a une fin. Lorsque le théier ne donne plus beaucoup de feuilles on va le remplacer. La durée de vie d’un théier est assez variable, elle se situe en général entre trente et cinquante ans, même si la Chine revendique quelques théiers millénaires.

Le tronc du théier, ainsi que ses racines, constitue un bon combustible. Il va pouvoir alimenter, par exemple, le four dans lequel on fait sécher les feuilles de thé après leur oxydation.

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Typique de l’ère British : le domaine de planteur

20 janvier 2012
Typique de l’ère British : le domaine de planteur

Lorsque les Anglais se sont occupés de thé ils ont créé de vastes domaines et organisé en conséquence les moyens de manufacturer des quantités importantes de feuilles. Au sein de chacun de ces domaines ils ont bâti pour le planteur une maison plus ou moins vaste que l’on nomme un bungalow. Ainsi, en Inde comme au Sri Lanka, par exemple, on trouve encore de nos jours ces bâtiments typiques de l’ère British. Il m’arrive souvent d’y résider, à l’invitation du planteur, comme ici à Amgoorie (Inde) qui, de l’avis de tous, figure parmi les plus beaux bungalows.

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Une galette des rois de Pu Erh

6 janvier 2012
Une galette des rois de Pu Erh

S’il s’avère inutile de chercher la fève dans une galette de Pu Erh, il n’en reste pas moins que la consommation de ce thé est recommandée en Chine en période de bombance.

Ces galettes font partie de ce que l’on appelait autrefois le Thé du Tribut, à savoir le thé offert en cadeau à la cour et notamment à l’Empereur de Chine.  Une sorte de galette des rois, donc, comme on pourrait la nommer ici.

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Quel thé boire pendant la période des fêtes ?

20 décembre 2011
Quel thé boire pendant la période des fêtes ?

La fin de l’année se caractérise souvent par des excès alimentaires puisque dans cette période où l’on se reçoit beaucoup les uns les autres on prend souvent plaisir à cuisiner des mets raffinés à ses amis et à ses proches. Non seulement la qualité mais également la quantité sont dans la plupart des cas au rendez-vous. De mon côté, je n’hésite pas à terminer un bon repas par une tasse voire un bol de thé afin de mieux digérer. J’ignore si ce bienfait est purement psychologique mais il est réel et cela me satisfait ainsi. En Chine, le Pu Erh est réputé convenir le mieux en période de faste. L’une des particularités de ce thé est de fermenter sous couvert pendant 45 jours minimum. Durant ce laps de temps on va contrôler la température, d’où ce thermomètre planté ici dans un tas de feuilles de Pu Er recouvert d’une bâche. Le mercure indique 53 degrés.

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Un air de Noël dans les champs de thé

13 décembre 2011
Un air de Noël dans les champs de thé

Pour illustrer cette période de Noël, j’ai cherché parmi mes photos celles qui pourraient évoquer la saison : une association de vert et de rouge, par exemple, qui rappelle les branchages du houx et de ses baies rouges.

Du vert, je vous en montre à longueur d’année, champs de thé obligent, mais le rouge, c’est tout de suite beaucoup plus rare.

En cherchant bien, sur ce petit chemin qui serpente du côté de Teesta Bazar (Inde), vous remarquerez trois cueilleuses sous leurs ombrelles rouges. Elles sont comme vous, elles viennent de faire leurs emplettes et rentrent chez elles en devisant entre copines.

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Le Pu Erh aussi doit être emballé avec précaution

6 décembre 2011
Le Pu Erh aussi doit être emballé avec précaution

Je sens bien qu’en ce moment votre occupation principale consiste à emballer vos emplettes afin de les déposer dans quelques jours au pied du sapin. Figurez-vous qu’en Chine il existe un thé que l’on appelle le Pu Erh et qui demande lui aussi d’être emballé avec précaution. Le Pu Erh peut se trouver en vrac mais il se présente le plus souvent sous la forme d’une galette compressée. Après avoir été posées sur des claies le temps de leur séchage, les galettes sont ensuite entourées d’une feuille de papier de riz imprimée. C’est ce que vous voyez sur cette photo. Puis les galettes ainsi protégées sont elles-mêmes regroupées par sept dans une feuille de bananier séchée. Il ne leur reste plus qu’à voyager et à arriver chez vous après les Fêtes, c’est-à-dire au bon moment. En effet, le Pu Erh est réputé en Chine pour ses effets contre le cholestérol. Il est parfois surnommé – à tort ou à raison –  le thé « mange-graisse ».

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Les premiers Darjeeling d’automne arrivent

2 décembre 2011
Les premiers Darjeeling d’automne arrivent

J’ai acheté il y a quelques jours un très beau Singbulli d’automne et je viens de confirmer ce matin l’achat d’un Rohini récolté également en novembre. La totalité du premier lot ne représente que 70 kilos, à peine davantage pour le second, ils arriveront en France courant décembre.

Amateurs de grands crus indiens, il faut bien que vous gardiez à l’esprit que les thés de Darjeeling produits en mars, en juin ou bien à l’automne, n’ont qu’un lointain rapport entre eux. La raison en est que cette montagne que vous voyez ici, le Kanchenjunga (8 586 m), créé un fort contraste avec les conditions climatiques de la plaine du sous-continent. Darjeeling figure parmi les lieux de production du thé où les variations climatiques sont les plus élevées.

Ainsi, selon les saisons, le vent du sud va apporter dans ces montagnes un peu de la chaleur étouffante de la plaine. Au contraire, à l’approche de l’hiver, la présence des sommets se fait sentir, le ciel devient limpide, le froid gagne. Et les théiers se mettent à pousser avec de plus en plus de lenteur ce qui explique, là encore, les variations d’arômes.

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Les serpents aussi abondent parmi les théiers

29 novembre 2011
Les serpents aussi abondent parmi les théiers

Vous avez fait la connaissance ici même il y a quelques semaines d’une créature sinon de rêve en tout cas d’une classe admirable. Elle appartiendrait à la famille des néphiles, selon l’un, des theridiidae ou bien des nicodamidae, selon l’autre. Au vu des nombreux commentaires que vous avez laissés, j’ai décidé de vous proposer de vous familiariser aujourd’hui avec une autre créature, tout aussi élégante, qui se glissait récemment sans bruit entre les branches d’un théier, au niveau de ma taille. Les théiers ont ceci de particulier qu’ils sont plantés si proches les uns des autres afin de faciliter la récolte des feuilles que vous ne pouvez plus voir vos pieds lorsque vous décidez de vous aventurer au milieu même des champs. Vous marchez donc en regardant droit devant vous et en vous mouvant comme vous pouvez. Vous ne prenez pas garde aux différentes bestioles qui abondent sous ces climats humides.

Ici, en Assam, tandis que je me fraye un chemin en écartant de mes mains les branches des arbustes, celui qui me suit m’arrête net car il a vu tout près de mon bras gauche quelque chose de jaune qui ondule sous le feuillage. La surprise passée, je tourne la tête avec lenteur et en bougeant le moins possible pour ne pas donner à l’animal l’idée que je puisse être autre chose qu’un vulgaire tronc d’arbre et ne pas provoquer chez lui un stress inutile.

Quelques minutes plus tard, mon accompagnateur me le présente au bout de sa canne afin que je puisse tirer le portrait de ce beau serpent dont j’aimerais bien connaître le nom. Il a la beauté d’un bijou rare, la souplesse d’un collier et il brille comme l’or. Avant de nous quitter vaincu par sa timidité encore prend-t-il le temps de dessiner de tout son corps ce quelque chose qui ressemble à un cœur et qui dit tout l’amour que la nature nous offre lorsqu’on veut bien la respecter.

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De la citronnelle dans les plantations bio

18 novembre 2011
De la citronnelle dans les plantations bio

Dans certaines plantations de thé où l’on pratique une agriculture biologique ou bien une agriculture raisonnée, on va rencontrer de nombreux plants de citronnelle installés au milieu des théiers ou bien en bordure des chemins. La présence de citronnelle comporte plusieurs avantages et notamment celui de servir de répulsif aux multiples insectes qui ne veulent pas que du bien à nos chères feuilles de thé.

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Cueilleuses jetant un œil à la qualité de leur récolte

15 novembre 2011
Cueilleuses jetant un œil à la qualité de leur récolte

A la fin de chaque demi-journée de récolte les cueilleuses se donnent rendez-vous sur le lieu de la pesée. Ce moment constitue une détente après le travail et chacun se met à parler, sauf s’il préfère écouter les histoires des autres. Et, bien sûr, si un étranger comme moi se trouve parmi elles ce jour-là, fait rarissime bien sûr, alors les langues se délient et les rires vont bon train.

Ici, d’un geste de la main et tout en tendant l’oreille aux plaisanteries des autres, les cueilleuses jettent un œil à la qualité de leur récolte. Le joli tissu rouge et blanc que ces femmes portent sur la tête est typique de leur région : l’Assam.

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