De la plante à la tasse

Des feuilles de thé disposées à perte de vue

30 août 2011
Des feuilles de thé disposées à perte de vue

En Assam, dès que l’on parle de manufacture de thé tout devient gigantesque et ce, en raison de l’incroyable rendement qui se rencontre ici, quatre fois supérieur à ce qu’il est à Darjeeling. Les plantations elles-mêmes recouvrent des surfaces nettement plus importantes qu’ailleurs dans le pays.

Voyez le flétrissage, par exemple. Au lieu du bac de dix ou quinze mètres que j’ai l’habitude de voir dans d’autres régions de l’Inde ici les feuilles sont disposées à perte de vue. J’ai pris cette photo de nuit et cette pénombre ajoute au mystère de cette phase cruciale qu’est le flétrissage et au cours de laquelle la feuille de thé va perdre une grande partie de l’eau qu’elle contient (jusqu’à 40% en Assam ; jusqu’à 70% à Darjeeling).

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Le Camélia : un arbuste au feuillage coriace

23 août 2011
Le Camélia : un arbuste au feuillage coriace

Dans beaucoup de pays les femmes et les hommes qui partent cueillir les feuilles du théier enfilent une sorte de manchon taillé dans une toile légère et qui leur couvre une partie du bras.

Le Camélia s’avère être plutôt coriace comme arbuste et à la fin de la journée, sans cette protection qui se porte à même la peau ou bien par-dessus un vêtement, leurs bras seraient griffés de toute part.

Gageons que cette jeune femme originaire du Yunnan, assez coquette sous son chapeau de paille, ne me contredira pas.

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Rangées de théiers fantaisistes à Kuwapani

16 août 2011
Rangées de théiers fantaisistes à Kuwapani

Je suis bien conscient d’avoir une chance inouïe de passer des mois de l’année à marcher dans les champs de thé. Je ne m’en lasse pas. Les plantations de thé ne se ressemblent pas. Certaines sont en pente, d’autres pas, certaines sont denses, d’autres clairsemées. Elles sont parfois boisées mais en même temps les arbres varient d’une région à l’autre.

Ce qui me plaît beaucoup sur cette photo prise à Kuwapani Tea Estate (Népal) réside dans le contraste entre ces rangées de théiers assez strictes dans leur principe mais qui laissent tout de même la place à une certaine fantaisie. Les lignes ondulent pour suivre les irrégularités du terrain. Elles jouissent d’une certaine liberté. Elles se sont adaptées à leur environnement. On sent que la main de l’homme a dessiné un tracé net et que la nature, insoumise, s’en est jouée.

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Palmiers servant d’ombrage aux théiers

12 août 2011
Palmiers servant d’ombrage aux théiers

Ici, dans le sud du Sri Lanka, dans la région des low growns, le soleil tape fort et mieux vaut que les théiers soient protégés de ses rayons au moins plusieurs heures par jour.

Curieusement ce sont là des palmiers qui leur servent d’ombrage ce qui se rencontre assez rarement. Les palmiers étant eux-mêmes cultivés cela permet au fermier qui possède ce joli terrain en bordure de lac de procéder à la récolte de deux produits distincts sur une même surface et pour le bénéfice de chacune des plantes.

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Cueillir le thé par 35°C et 100% d’humidité

29 juillet 2011
Cueillir le thé par 35°C et 100% d’humidité

Quand on connaît le climat qui règne ici, en Assam, on se dit que cette femme a du mérite de travailler en plein air. Pendant toute la durée de mon séjour aux alentours de Jorhat la température a oscillé entre 35 et 38 ° C et le taux d’humidité de l’air frôlait les 100 %.

Quel que soit le temps qu’il fait son large chapeau quitte rarement cette cueilleuse : selon les jours voire les heures il la protège des rayons ardents du soleil ou bien des pluies aussi fréquentes que torrentielles.

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Des tranchées pour drainer l’eau des théiers

22 juillet 2011
Des tranchées pour drainer l’eau des théiers

Le théier apprécie beaucoup l’humidité mais il a horreur de sentir l’eau stagner au niveau de ses racines. Quel difficile ! Pour lui maintenir les pieds au sec et lorsque le terrain est plat comme ici, en Assam, on va donc lui aménager des tranchées. Le drainage de l’eau s’en trouvera facilité.

Comme on passe du coq à l’âne je passe de la plaine à la montagne pour vous dire un mot, maintenant, de celle qui barre ici précisément mon horizon. Elle marque le début du Nagaland, état frontalier de celui de l’Assam et faiblement habité. Les Nagas forment un peuple sympathique mais du fait de l’une de leurs anciennes coutumes heureusement abandonnée on les désignait parfois par le vocable de « Coupeurs de Tête ».

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La chenille arpenteuse est un ennemi du théier

19 juillet 2011
La chenille arpenteuse est un ennemi du théier

Parmi les ennemis du théier la chenille arpenteuse figure en bonne place. Doté d’un appétit féroce elle est capable de vous bouloter un nombre de feuilles considérable en un temps assez court. S’en débarrasser n’est pas simple, surtout dans les plantations organiques.  Les oiseaux représentent le principal prédateur de cet animal dont le joli nom lui a été donné en raison de son étrange déplacement : elle avance en faisant une sorte de pas, bien calculé, et semble mesurer ainsi les distances avec une certaine expertise.

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« Delmas Bari » : une plantation qui porte mon nom

15 juillet 2011
« Delmas Bari » : une plantation qui porte mon nom

Un jour, en me rendant à Darjeeling, j’ai eu la surprise de découvrir qu’une parcelle de la plantation de North Tukvar portait mon nom. Il s’agissait d’une toute nouvelle parcelle plantée essentiellement avec un théier nommé AV2 que j’affectionne particulièrement.

Le geste de G. Somani, superintendant de North Tukvar et Puttabong,  m’a beaucoup touché et je retourne de temps à autre à « Delmas Bari ». Les théiers ont grandi, ils sont à présent magnifiques. L’endroit possède un charme unique. Un petit kiosque permet de prendre le thé à l’ombre en savourant à la fois la beauté du lieu et son incomparable sérénité. Je m’y sens comme chez moi !

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Machines utilisées pour fabriquer le thé en sachet

8 juillet 2011
Machines utilisées pour fabriquer le thé en sachet

Les plantations de thé d’Assam ont une particularité : elles produisent à la fois du thé que l’on appelle « orthodoxe » et qui est manufacturé selon la méthode traditionnelle ; mais elles produisent également du thé dit « CTC ». Ces trois lettres signifient «Cutting – Turning – Curling » autrement dit « coupé–tourné–roulé ». Le thé CTC n’a rien d’un thé noble. Il est produit à l’aide de machines que j’ai photographiées ici pour vous. Ce thé ne m’intéresse pas beaucoup, et pour cause, il est utilisé, entre autres, dans l’industrie du thé en sachet pour sa capacité à colorer rapidement la tasse et à exprimer de la force.

Le process de fabrication du thé CTC reste néanmoins intéressant à observer : au fur et à mesure de son passage dans les différentes machines la feuille diminue de taille pour ne plus devenir qu’une minuscule bille ronde.

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Charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating

5 juillet 2011
Charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating

Le rendement par hectare ici, en Assam, est quatre fois supérieur à ce qu’il est à Darjeeling. Il atteint deux tonnes par an. Chaque théier produit une telle quantité de feuilles qu’entre le mois de mars et le mois de novembre on va récolter les pousses de chaque arbuste pas moins d’une fois par semaine. Un record ! Pour autant, cette charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating Tea Estate ne baisse pas les bras devant l’ampleur de la tâche, elle affiche même une mine plutôt réjouie.

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