De la plante à la tasse

Aux Açores, l’éco-pâturage en action

16 septembre 2022
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De nombreuses techniques de désherbage existent pour venir à bout de la végétation qui pousse entre les rangées de théiers. L’une des plus naturelles qui soit consiste à laisser paître les animaux. Dans le sud de l’Inde on peut tomber nez à nez avec une sorte de bison qui fait la joie des fermiers, tandis qu’ici, aux Açores, dans la plantation Gorreana, ce sont de magnifiques chèvres qui font le boulot.

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Se mettre au vert

8 juillet 2022
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Parfois les champs de thé donnent sur la mer, le vert s’ouvre sur le bleu. Cela se rencontre au Japon, par exemple, ainsi que dans divers points du globe, par exemple ici, aux Açores. Le bleu d’un lac installé dans un ancien cratère évoque lui aussi l’évasion. L’expression se mettre au vert signifie prendre du recul et pour moi qui suis dans le vert toute l’année me correspondrait davantage à l’heure des vacances de remplacer cette couleur par le bleu. Je vous souhaite un bel été et vous retrouve avec joie début septembre, pour de nouveaux voyages.

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Gorreana et Porto Formosa

1 juillet 2022
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Il existait autrefois quatorze plantations de thé aux Açores, il n’en reste aujourd’hui que deux. A Gorreana, une institution, les touristes se pressent aux portes de l’usine. Il faut dire que tout est d’époque et qu’il n’est pas si commun pour un Européen de pouvoir assister aux diverses étapes de la fabrication d’un thé. Non loin de là, Porto Formosa accueille aussi les curieux, et comme souvent aux Açores, avec une superbe vue sur l’océan. Ces manufactures anciennes produisent essentiellement du thé noir, mais aussi un peu de thé vert. Les récoltes sont mécaniques. Quant à la qualité de ces thés, disons qu’ils font la joie des visiteurs qui peuvent, infusion après infusion, revivre leur merveilleux périple sur un archipel de toute beauté. 

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Du thé aux Açores

24 juin 2022
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Depuis plus de cent ans, on cultive le thé sur l’île de São Miguel, aux Açores. Un climat chaud et humide, une terre volcanique et acide, un relief montagneux. Il n’en faut pas davantage pour que le théier se sente ici chez lui.

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Des pratiques variées

3 juin 2022
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On peut penser que les règles qui définissent la couleur d’un thé sont strictes. Cela n’est pas toujours le cas. Ici, dans le Triangle d’Or, la mode est au mao cha, ce thé qui sert de base aux différents thés fermentés que l’on nomme dans cette région du monde les pu erh. Or, certains laissent le mao cha se flétrir une nuit durant avant de le fixer à la chaleur, de le rouler et enfin de le laisser une journée au soleil. Tandis que d’autres, sitôt la cueillette effectuée, travaillent les feuilles au wok durant une dizaine de minutes avant de les rouler à la main et les laisser sécher cinq à six heures en plein soleil.

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Être utile

27 mai 2022
Être utile

Lorsque j’achète certains thés, j’ai le sentiment profond de notre utilité à l’égard des communautés. J’ai le sentiment que l’argent versé en échange de ce travail remarquable que constitue la manufacture d’un grand cru va être réparti de façon équitable, et non pas profiter à un individu seulement. En visite dans une plantation, voici une question que je me pose souvent : mettons que je paye ici le thé le double de sa valeur, à qui va aller cet argent ? Dans certains cas j’ai l’intuition que l’argent ne va aller qu’à une personne ou bien une catégorie de personnes et que les cueilleuses, les cueilleurs ne toucheront pas le moindre bonus. Et lors d’autres visites, j’ai la conviction que mon geste donnera lieu à un partage. Que le village entier pourra se féliciter d’avoir su faire de si délicieux thés, et que tous les efforts seront mis en œuvre pour en manufacturer de nouveaux. Et dans ce cas, j’ai le sentiment, fort, de notre utilité. Ici, au Népal, les équipes de Palais des Thés et de la manufacture de Norling font connaissance. Vous êtes utile à tout le village lorsque vous leur achetez leur magnifique thé. (photo : Anna Galitzine)

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Les maocha de Dara

20 mai 2022
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Voyager c’est aller à la rencontre des autres et je suis heureux d’avoir fait la connaissance de Dara, la semaine dernière, dans les montagnes au nord de la Thaïlande. Le père de Dara dont la famille est originaire du Yunnan (Chine) a quitté Kunming à l’âge de 15 ans, accompagné de son jeune frère, pour rejoindre la ville de Fang. C’était en 1938. Il fuyait la misère. Il connaissait le thé. Il a trouvé à Pai un bon feng shui. Il s’y est établi. Dara est passionnée de thé et manufacture un délicieux maocha à partir de feuilles récoltées sur de vieux théiers. Sur cette photo elle pose avec Mie, son amie avec laquelle elle partage sa vie.

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Chez les Karen

13 mai 2022
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Il n’y a pas qu’en Chine ou dans le nord du Vietnam que l’on récolte les feuilles de thés sur des camélias devenus hauts. Dans le nord de la Thaïlande, à quelques kilomètres du Myanmar (Birmanie), cette femme appartenant à l’ethnie Karen, prélève sur de vieux théiers qui s’épanouissent dans la jungle les jeunes pousses à partir desquelles va pouvoir être manufacturé le maocha, matériau végétal qui sert de base aux thés sombres.

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La pratique de la cueillette

6 mai 2022
La pratique de la cueillette

La cueillette, il faut la pratiquer pour la comprendre. Il est difficile d’imaginer ce que l’on ressent lorsque l’on se tient une journée entière debout sur une pente parfois très inclinée et avec une hotte de dix ou vingt kilos dans le dos. Cette hotte tient en équilibre grâce à une sangle qui ceint le front tandis que le cueilleur de ses doigts agiles prélève avec la plus grande rapidité le bourgeon et les deux feuilles tendres présents sur chacun des rameaux de l’arbuste. Il faut répéter le même geste des milliers de fois et lancer par-dessus l’épaule les jeunes pousses avec une certaine dextérité afin qu’elles retombent bien dans la hotte. Ici, votre serviteur se concentre sur la tâche. (photo : Uday Yangya)

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Un marathon qui a pour nom Darjeeling

8 avril 2022
Un marathon qui a pour nom Darjeeling

Chaque année, les tea sommeliers que nous sommes ont droit à leur marathon. Il a pour nom Darjeeling. Les échantillons de thés de printemps en provenance de cette région arrivent par pochette de dix, vingt, trente. Il faut tout goûter dans la demi-journée si l’on veut avoir une chance que les thés soient encore disponibles. Plus l’on se dépêche, plus c’est cher, mais plus l’on tarde et plus on prend le risque de ne rien avoir du tout des thés que l’on aime. Cet exercice qui ne se pratique que pour Darjeeling, du fait que les ventes se font au plus offrant et que les lots ne dépassent pas quelques dizaines de kilos, dure environ six semaines. A la suite de quoi toute la production printanière a trouvé preneur et les théiers, contrariés par trois prélèvements successifs, font une pause avant de reprendre leur pousse. On peut se permettre ici un constat : année après année, ces thé valent de plus en plus cher. Pourtant, tous les jardins situés à Darjeeling prétendent perdre de l’argent du fait des coûts de production en hausse, et ces hausses ne semblent malheureusement pas bénéficier aux cueilleuses. Les audits de Mckinsey, si décriés en cette veille d’élection, seraient ici précieux pour faire la lumière sur ce mystère.

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