Plantation

Thé de Darjeeling et thés du Népal : deux écoles

15 avril 2016
Thé de Darjeeling et thés du Népal : deux écoles

Pour des raisons que je ne partage pas, les producteurs de thé de Darjeeling redoutent la concurrence de leurs voisins népalais. Ils estiment que ces derniers les copient et ont la possibilité de vendre moins cher leur production du fait de coûts moins élevés.

Certes, les thés du Népal offrent parfois de très bons rapports qualité-prix, mais ce ne sont pas des copies de Darjeeling. Il existe au Népal des planteurs passionnés qui savent que le Népal doit encore faire ses preuves pour être reconnu dans l’univers du thé et qui, en conséquence, vont chercher à innover. A Darjeeling, on vit davantage sur le confort qu’offre une réputation le plus souvent – mais pas toujours – méritée.

Deux mondes distincts, donc, l’innovation d’un côté, la tradition de l’autre. En cherchant bien et en étant très sélectif, on trouve d’excellents crus très différents des deux côtés de la frontière. Et il serait dommage de se priver des uns comme des autres.

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Un Grand Cru venu du Kenya

25 mars 2016
Un Grand Cru venu du Kenya

Dans ma théière, ce matin, les feuilles de « Mount-Kenya Golden-Leaves » s’épanouissent. Il s’agit du premier grand cru que j’ai trouvé au Kenya et il nous arrive tout juste. Ses notes miellées, boisées, cirées et reglissées me ravissent. Elles réchauffent et célèbrent à leur façon l’hiver qui s’achève. Elles donnent envie de rester encore un peu au chaud, avec des choses douillettes autour de soi. Elles donnent envie de les humer, bol calé entre ses mains.

Un grand cru du Kenya est un événement. 3ème producteur et 1er exportateur de thé au monde, ce pays ne produit quasiment que des thés en poussière, pour l’industrie du sachet. Il faut donc encourager celles et ceux qui se lancent dans le défi de la qualité, récoltent les feuilles à la main et avec précaution, font de l’artisanat là où d’autres font de l’industrie.

Sur cette photo, le centre de recherche de Kangaita qui apporte une aide précieuse aux petits producteurs.

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Le micro climat des plantations de Darjeeling

18 mars 2016
Le micro climat des plantations de Darjeeling

Dans la plantation de Delmas Bari, où j’étais il y a quelques jours, on arrosait certaines parcelles pour palier à la sécheresse. Sur ce versant de Darjeeling qui fait face au Sikkim, il n’a pas plu depuis octobre dernier. Ailleurs, il est tombé un peu d’eau les jours précédents. Cette disparité de climat d’une plantation à une autre pourtant distantes de quelques kilomètres à peine est l’une des spécificités de Darjeeling. Jusqu’au sein d’une même plantation il peut y avoir des différences de climat considérables. Heureusement, comme on peut le voir sur cette photo, les bourgeons – d’un vert-tendre – commencent à pousser. Sur cette parcelle, encore un ou deux jours de patience avant de pouvoir récolter sérieusement.

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L’écharpe de bénédiction

11 mars 2016
L’écharpe de bénédiction

En Inde, pour vous souhaiter la bienvenue, il arrive que l’on vous passe une écharpe de soie autour du cou et que l’on vous bénisse aussitôt. A DelmasBari, j’étais tellement désolé de constater l’état de sécheresse de la terre que devant mes hôtes, j’ai pris l’écharpe qui venait de m’être offerte, pour à mon tour bénir. J’ai béni l’un des théiers de la plantation, au nom de tous les autres, et j’ai prié pour que vienne la pluie.

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En attendant la pluie à Darjeeling

4 mars 2016
En attendant la pluie à Darjeeling

A Darjeeling où je suis en ce moment, il n’a pas plu une goutte d’eau en janvier comme en février. Du coup, la plupart des plantations n’ont pas encore commencé à récolter. Seules celles qui possèdent des parcelles de basse altitude et qui pratiquent l’irrigation ont manufacturé quelques lots. Mais ici, les premiers thés ne sont jamais les meilleurs. A Darjeeling, lorsque l’on recherche la qualité, il faut savoir ne pas se précipiter.

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Une plantation de thé au Kenya

19 février 2016
Une plantation de thé au Kenya

La plantation de Kangaita, au Kenya, est l’une des rares à proposer des thés de qualité, c’est-à-dire en feuilles entières. Le parc national du Mont-Kenya borde le domaine et nombreux sont les oiseaux qui viennent voleter dans les théiers. En revanche, les éléphants ne sont pas les bienvenus, en raison des dégâts qu’ils occasionnent. Ici, au loin, les cimes du Mont Kenya, il culmine à 5.199 mètres.

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Le thé des pentes du mont Kenya

12 février 2016
Le thé des pentes du mont Kenya
Le Kenya compte parmi les plus importants exportateurs de thé de la planète. Malheureusement, l’essentiel de cette production est constituée de ce que l’on appelle des thés CTC (broyés, déchiquetés, roulés) – le genre de thé que l’on trouve dans les sachets. Mais ça n’est pas une raison pour ne pas chercher, en altitude, de petits producteurs ayant soif de qualité. Me voici donc sur les pentes du Mont Kenya, à déguster de magnifiques thés noirs. Comme quoi, il ne faut jamais juger trop vite : de même que de grandes appellations réservent parfois de mauvaises surprises, il m’arrive de rencontrer, sur des terres méconnues, de véritables passionnés qui ont acquis un sérieux savoir-faire.
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Darjeeling : un thé qui ne s’achète pas les yeux fermés

5 février 2016
Darjeeling : un thé qui ne s’achète pas les yeux fermés

Il se vend dans le monde beaucoup plus de thé de Darjeeling que Darjeeling n’en produit. Par ailleurs, il existe des écarts considérables d’un jardin à un autre, en terme de qualité, et des écarts considérables de qualité au sein d’un même jardin. Ces différences s’expliquent par des variations climatiques fortes (un jardin peut manufacturer des thés exceptionnels en avril par exemple, ce qui est impossible en juillet en période de mousson), et par le fait qu’une même plantation possède des théiers à des altitudes très variées. A Tukvar, par exemple, il existe un écart de 1.000 mètres de dénivelé entre le sommet de la parcelle la plus haute et le point le plus bas de la plantation.

On se doit donc d’être vigilant lorsque l’on achète des thés de Darjeeling, on ne peut en aucun cas se fier à ce seul nom, aussi prestigieux soit-il. Et ce, d’autant que les plantations de plaine et de qualité médiocre jouxtent celles qui ont droit à l’appellation, et que la nature humaine étant ce qu’elle est, les tentations sont grandes de faire passer du thé de Terai pour du Darjeeling.

Pour les amateurs de Darjeeling de printemps, il faut encore attendre quelques semaines pour découvrir la nouvelle récolte de printemps, dans cette région du monde, les théiers entrent en dormance de novembre à février du fait de température du sol trop fraîche pour le camellia siniensis.

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Le pic d’Adam

6 novembre 2015
Le pic d’Adam

 

Nombreux sont les Sri-Lankais qui auront au moins une fois dans leur vie gravi les pentes du pic d’Adam.

C’est un lieu de pèlerinage pour les bouddhistes qui y vénèrent, au sommet, l’empreinte du pied de Bouddha, mais également pour les hindous, les musulmans, et les chrétiens. L’ascension commence par une promenade dans les champs de thé que l’on traverse pour atteindre le sommet.

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Un magnifique bungalow

23 octobre 2015
Un magnifique bungalow

 

Les Anglais avaient le sens du confort. Ils ont fait construire de magnifiques bungalows, à l’époque coloniale. Ces constructions existent encore aujourd’hui, au milieu des champs de thé, comme ici à Gorthie (Sri Lanka). J’ai eu la chance d’y séjourner il y a peu. Un raffinement puisque l’on y sert une cuisine délicieuse et que dès les premières lueurs de l’aube on est séduit par la beauté du jardin.

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