Réjouissons-nous

12 juillet 2024
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En bon Français que je suis, il m’arrive sûrement de me plaindre plus souvent qu’à mon tour. Pester contre ceci, râler contre cela. Et pourtant, moi qui voyage une grande partie de l’année, dans des pays aussi différents que peuvent l’être un royaume himalayen, un pays andin, une terre de la vallée du Grand Rift, des pays qui n’ont pas notre chance et loin de là, en termes de niveau de vie, je suis bien placé pour savoir que la France fait rêver le monde entier, qu’elle constitue une sorte de paradis aux yeux de tant d’habitants de la planète. Et c’est vrai qu’il suffirait de pas grand-chose pour qu’elle le devienne, un paradis, la France, à la condition de se réunir, de travailler ensemble, dans la recherche de compromis, plutôt que de vouloir à tout prix jeter de l’huile sur le feu, préférer se battre que de s’entendre, penser que la violence va résoudre quelque problème que ce soit. Pourquoi sommes-nous toujours si à l’aise dans la protestation et n’envisageons-nous pas joyeusement de nous remonter les manches et de nous mettre à construire ? Mystère.

Le thé m’a ouvert à l’harmonie, à la recherche du point d’équilibre, à l’attention à l’autre. Et si nous regardions le monde autrement ? Le temps d’un thé, cherchons quelque chose à observer autour de nous. Et cette beauté-là, tout en portant en bouche le délicat nectar, contemplons-là, et réjouissons-nous.

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Apaisant, comme le thé !

7 juin 2024
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Ce blog a pour vocation de vous parler de tout ce qui a trait au camellia sinensis, et non pas de tel ou tel monument, aussi admirable soit-il, qu’un chercheur de thé peut rencontrer sur sa route. Pourtant, lorsque je me suis retrouvé face au Temple d’Or, à Amritsar, dans le calme, l’apaisement, la féérie des lumières, de l’or, de la nuit qui tombe et scintille à la fois, une sensation de plénitude m’a envahi. Un calme absolu, malgré la foule. Une sérénité. Un moment suspendu. Une évasion. Une chance. Un bonheur. Un don. Ce sont ces mots-là qui me sont venus tandis que je ressentais l’appel de la contemplation. Ce sont ces mots qui m’ont d’abord traversé l’esprit. Aussitôt j’ai désiré me poser. Observer les reflets sur l’eau. Aussitôt il m’a semblé que cet élément liquide, cette matière précieuse, cet or, correspondaient à ce que je ressentais au contact d’une tasse de thé. Quelque chose de rare, d’unique, d’une délicatesse absolue, un appel au calme, au repos, à l’harmonie. Lorsque je déguste mon thé, je ferme les yeux, ce que je vois est beau, lumineux, apaisant, à l’image du Temple d’Or.

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