Par chance, le coronavirus n’empêche pas les feuilles de thé de pousser. Par chance, le même virus n’empêche pas la récolte de s’effectuer. Par chance, les échantillons de thé nous parviennent. Par chance, nos papilles sont encore en état de fonctionner, notre odorat aussi, nous sommes plusieurs à déguster chacun des thés, nous faisons bien attention à nous protéger et par bonheur nous pouvons ainsi continuer à sélectionner les meilleurs thés qui soient, parmi ceux qui nous arrivent. Et par bonheur, nous est donné à chacun d’entre nous de pouvoir déguster, en attendant des jours meilleurs, les sublimes thés de printemps, entre autres, de pouvoir vivre ainsi en harmonie avec la nature, en harmonie avec celles et ceux qui sont loin et que nous retrouverons un jour, lorsque les conditions seront réunies pour voyager à nouveau.
Un moment de pur bonheur
Je vous souhaite à toutes et à tous une année heureuse. Je vous souhaite de trouver le temps de vous faire du bien, de faire du bien aux autres, de méditer, de vous réjouir, de regarder la nature, de marcher au milieu d’un beau paysage, de contempler, de sourire, de vous poser, de fermer les yeux, de respirer, de consommer moins et mieux, de penser aux générations à venir, de penser à la planète, de faire de chaque instant, de chaque gorgée de thé, un moment de pur bonheur.
La multiplication du thé
De nos jours, lorsque l’on plante du thé, on le fait à partir d’une bouture et non à partir d’une graine. Le lieu où se pratique l’élevage de ces boutures se nomme, selon le mot anglais, une nursery. Des milliers de plants y sont surveillés de près : leurs besoins en lumière et en eau varient selon leur âge. Lorsqu’ils auront atteint deux ans, ils seront installés en pleine terre et on veillera à leur donner, taille après taille, une forme permettant d’optimiser la cueillette de leurs pousses.