D’ici une à deux semaines je devrais commencer à recevoir un nombre important d’échantillons en provenance de Darjeeling. Les premiers jours je n’en reçois qu’une poignée mais plus on avance dans le mois et plus les récoltes s’intensifient.
Il m’arrive, en mars comme en avril, de déguster plus d’une centaine de thés en une seule journée.
Voici le portrait d’une cueilleuse qui ne porte pas encore la hotte habituelle. Comme moi, elle attend avec impatience que la saison commence.
Portraits
Du thé torréfié « maison »
Cette marchande de thé rencontrée sur le marché de Hého ne chôme pas. Pendant tout le temps où je suis resté assis à côté d’elle les clients n’ont pas cessé et elle n’a pas eu trois minutes pour avaler son bol de nouilles posé à ses côtés.
Elle vend surtout un thé noir que ses clients passent ensuite à la poêle avant de le consommer.
C’est l’une des spécificités du thé du Myanmar, on torréfie le thé chez soi pour lui donner ce qu’on appelle le goût du feu. Parfois on ajoute des graines de sésame grillées.
Une pause dans les plantations de thé
Dans les plantations de thé, le repas de midi constitue une vraie pause.
Ici, à Darjeeling, chacun sort son plat de son sac et se met à table, dans la bonne humeur et au grand air. Et les bouteilles de cola recyclées contiennent…du thé !
Remplir sa hotte de thé
Cette charmante cueilleuse népalaise part avec sa hotte afin de récolter les pousses tendres du théier.
Elle me fait penser à vous tous qui, en cette période de fêtes, partez en quête de ce qui pourrait faire plaisir à celles et ceux que vous aimez.
Dégustation à Dharamsala
Séance de dégustation à Manjhee Valley Tea Estate en compagnie de son manager, Chettaranjan Rai.
Manjhee Tea Estate se situe à Dharamsala et cette plantation produit parmi les meilleurs thé de la région.
Auparavant, Chettaranjan a travaillé plus de dix ans dans les jardins de thé de Darjeeling. Il connait parfaitement son métier et m’observe ici avec attention en attendant de savoir ce que je pense de sa production.
L’expertise d’un planteur de Darjeeling
Parmi les planteurs les plus expérimentés de Darjeeling J.D. RAI figure en bonne place. Je l’ai connu alors qu’il avait la responsabilité du jardin nommé Margaret’s Hope.
Je l’ai retrouvé avec plaisir cette année dans la plantation de Thurbo dont il a désormais la charge. J.D. RAI y manufacture des thés exceptionnels.
Son expertise va d’ailleurs au-delà de son propre tea estate puisqu’il supervise également le travail de quatre ou cinq autres jardins.
Enfin, contrairement à la plupart des planteurs de Darjeeling qui sont venus de la plaine, J.D. RAI est originaire de Darjeeling. Il est ici chez lui.
Carine Baudry en pleine élaboration de Long Jing
Cette année, lors de la récolte du Long Jing, l’équipe du Palais des Thés a mis la main à la pâte, ou plutôt au wok. Carine Baudry, Responsable de l’Ecole du Thé, écoute ici avec attention les conseils que lui prodigue le Professeur Liang. Yuerong Liang dirige le centre de recherche sur le thé au sein de l’université agricole de Hangzhou. Grâce à lui on comprend que manufacturer du Long Jing n’est pas une mince affaire : le geste est extrêmement précis et il faut faire très attention à ne pas se brûler.
Quand on a participé à l’élaboration d’un grand thé, on ne l’apprécie que davantage lorsque vient le moment de sa dégustation.
Avis aux amateurs de photos de mariage inédites
Si vous cherchez un endroit original pour faire vos photos de mariage et appréciez les clichés d’un genre inédit, je vous conseille les plantations de thé de Long Jing (Chine). Tandis que son assistant reflétera la lumière du soleil sur vos visages radieux, le photographe saura immortaliser ce grand moment de bonheur. Précisons enfin que le même photographe dispose en général d’utiles accessoires pour se démarquer un peu de ce qui se fait ailleurs, et donner tout de suite un supplément de style à ces tourtereaux.
Le temps du repas dans les usines de thé
Dans les usines de thé chinoises, quand vient le temps du repas, on laisse de côté son travail, on range les tables et l’on se prépare pour les réjouissances. Manger constitue l’un des passe-temps favoris des Chinois. Il signifie souvent convivialité et détente. Un moment que tout le monde partage avec simplicité. Il s’achèvera sur un thé, voire une sieste.
Les cueilleuses aussi sortent leur parapluie !
Avec le temps que nous avons eu en France durant ce mois de juin nous n’avons pas souvent craint l’insolation. Il n’en est pas de même partout. A Darjeeling, par exemple, en cette saison, lorsque les cueilleuses sortent leur parapluie c’est plus souvent pour se protéger du soleil que de la pluie. Elles ont le bon goût de préférer les couleurs vives et variées si bien que rien ne ressemble autant à ce paysage qu’une tasse de Darjeeling elle-même. Ses notes florales, fleuries et végétales vous réjouissent le palais.