Si vous cherchez un endroit original pour faire vos photos de mariage et appréciez les clichés d’un genre inédit, je vous conseille les plantations de thé de Long Jing (Chine). Tandis que son assistant reflétera la lumière du soleil sur vos visages radieux, le photographe saura immortaliser ce grand moment de bonheur. Précisons enfin que le même photographe dispose en général d’utiles accessoires pour se démarquer un peu de ce qui se fait ailleurs, et donner tout de suite un supplément de style à ces tourtereaux.
Chine
Le temps du repas dans les usines de thé
Dans les usines de thé chinoises, quand vient le temps du repas, on laisse de côté son travail, on range les tables et l’on se prépare pour les réjouissances. Manger constitue l’un des passe-temps favoris des Chinois. Il signifie souvent convivialité et détente. Un moment que tout le monde partage avec simplicité. Il s’achèvera sur un thé, voire une sieste.
Le Lac de l’Ouest, haut lieu du tourisme chinois
A l’heure où nombre d’entre vous partez en vacances voici une vue du Lac de l’Ouest, haut lieu du tourisme chinois. Situé au cœur de la ville de Hangzhou ce lac constitue une destination de rêve pour nos amis de l’Empire du Milieu. Et, par bonheur, on peut contempler la vue en dégustant un remarquable thé vert tout juste récolté puisque Long Jing ne se situe qu’à quelques kilomètres de là. Cette proximité avec le berceau du plus célèbre thé chinois n’est pas pour rien dans l’excellente réputation dont jouit Hangzhou.
Le zhong : deux manières de bien l’utiliser
Il existe en Chine plusieurs manières d’utiliser le zhong. Ce récipient – que l’on nomme aussi gaiwan – peut être utilisé comme une tasse dans laquelle le thé infuse, et que l’on va porter ensuite directement à ses lèvres. En ce cas, on maintient le couvercle sur la tasse mais légèrement entrouvert et, de cette façon, le thé s’écoule à travers l’interstice.
On peut également utiliser le zhong comme une théière de gong-fu et y préparer plusieurs infusions successives, de courte durée. Après chacune d’elle, comme on le voit ici, l’officiante verse dans le pot de réserve jusqu’à la dernière goutte et va ensuite, à l’aide de ce même pot, remplir les minuscules tasses des convives.
Chacun pourra alors déguster un thé aux arômes particulièrement concentrés, et observer la modification de la texture et des parfums de la liqueur, infusion après infusion.
Le travail de la feuille de thé en Chine
Le travail de la feuille de thé s’effectue ici, près de Hangzhou (Chine), à même les parois brûlantes du wok. On chauffe la feuille avant de lui donner la forme désirée, puis de la sécher. Le geste doit être particulièrement rapide et précis d’autant que nombreux sont les fermiers qui préfèrent travailler à main nue.
L’histoire du poète chinois Lu Yu
C’est au poète chinois Lu Yu que l’on doit le tout premier ouvrage sur le thé. Le Cha Jing ou « Classique du thé ». Il date du VIIIème siècle. Dans ce livre, Lu Yu traite de la nature du thé mais surtout il codifie son mode de préparation et de dégustation. La statue de ce fou de thé se trouve à deux pas de l’excellent musée du thé de Long Jing (Chine)
La magnifique source du Puits du Dragon
Avis aux amateurs de Long Jing. Voici précisément à quoi ressemble la source du Puits du Dragon qui a donné son nom à ce thé prestigieux ainsi qu’à la ville eponyme. Nous sommes ici à quelques kilomètres de Hangzhou (Chine).
Le Long Jing : un thé à 36 000 euros le kilo
La visite des dix-huit théiers impériaux de Long Jing constitue une étape obligée pour les touristes en promenade dans cette région. Ces théiers doivent leur statut à l’empereur Qian Long qui a souhaité manifester ainsi son engouement pour ce fameux «Puits du Dragon » qui reste aujourd’hui l’un des meilleurs thés verts de Chine.
Censés dater du XVIIIème siècle, je me demande si ces arbustes n’ont en réalité pas fait l’objet d’un remplacement discret tant certains de leur tronc ne font pas leur âge. Mais pour les acheteurs cela semble importer peu si l’on en croît le prix auquel s’est vendu cette année leur petite mais ô combien prestigieuse production : 36 000 euros le kilo !
Comment rendre l’art du thé délicat
En Chine, il existe beaucoup de manières différentes de déguster son thé, ainsi qu’une grande variété de récipients. Ceux-ci vont du bocal en verre, assez populaire, jusqu’aux tasses de la plus fine porcelaine. Les maisons de thé ont fleuri dans le pays depuis une vingtaine d’années et ça n’est pas fini. L’art du thé devient toujours plus délicat. On prend un très grand soin du choix des thés que l’on s’apprête à déguster, bien sûr, et l’on va se servir également de beaux ustensiles, à l’instar de cette pince en bambou à l’aide de laquelle on peut tout simplement saisir une tasse.
Les feuilles du théier attirent aussi les grenouilles
Les feuilles du théier attirent de nombreux prédateurs, sûrement en raison de leur goût délicieux.
Outre ses qualités gastronomiques, le thé se veut synonyme de bien-être et de sérénité. Ce n’est pas cette inoffensive grenouille, ici très à ses aises, qui nous contredira.