Inde

A Namring Tea Estate : une imposante factory

21 janvier 2011
A Namring Tea Estate : une imposante factory

Les bâtiments dans lesquels sont manufacturées les feuilles de thé possèdent des dimensions imposantes dans les pays où les Anglais ont organisé la culture du thé.

A l’étage, ou bien dans les étages comme ici à Namring Tea Estate (Inde), on s’occupe uniquement du flétrissage des feuilles. Roulage, oxydation, séchage et tri des différents grades se passent, quant à eux, au rez-de-chaussée du bâtiment.

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Soleil couchant à Darjeeling

31 décembre 2010
Soleil couchant à Darjeeling

Le soleil se couche à Darjeeling. Depuis le cœur de la ville, pour peu que l’on arrive à grimper sur quelque chose qui ressemble à une terrasse, voici la vue qui s’offre à vous. Si dans cette région du monde les matins sont souvent d’une grande clarté il est en revanche assez difficile le soir venu d’apercevoir un coin de ciel. Les nuages prennent plaisir à s’accumuler. Ils viennent de la plaine du Teraï ou bien parfois ils naissent ici même, au creux d’une vallée et n’ont nulle part où aller, montagnes obligent.

Ce ciel rouge c’est 2010 qui disparaît. Bientôt la nuit, une nouvelle année, et de nouveaux chemins que nous ferons ensemble, de nouvelles récoltes, de nouveaux plaisirs…  Si le cœur vous en dit.

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Le Palais des Thés en voyage à Darjeeling

17 décembre 2010
Le Palais des Thés en voyage à Darjeeling

Comme promis je vous présente en image l’équipe qui m’a accompagné à Darjeeling le mois dernier. Voici de gauche à droite Yann (Boutique rue du Cherche-Midi, à Paris), Stéphanie (Boutique de Grenoble), moi-même, Virginie (Boutique de Bruxelles), Thomas (Entrepôt), Carine (Ecole du Thé), Maud (Boutique de la rue Vieille-du-Temple, à Paris), Fabienne (Boutique de Lille) et Nathalie (Ressources Humaines).

Nous avons passé une semaine à Darjeeling, le temps de permettre à cette belle équipe de découvrir cette région que j’aime, de rencontrer nos fournisseurs et de laisser chacun poser toutes les questions possibles et imaginables aux responsables des plantations de thé. De faire la connaissance de celles et ceux qui se donnent du mal pour produire des crus si rares. De belles rencontres et un voyage qui donne du sens à un métier qui n’en manque déjà pas.

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Le train de Darjeeling nécessite un effectif important

10 décembre 2010
Le train de Darjeeling nécessite un effectif important

Je vous avais prévenu : le petit train de Darjeeling intervient dans mon blog quand bon lui semble. Il est ici chez lui. Vous noterez que pas moins de quatre employés semblent aujourd’hui nécessaires à son bon fonctionnement, et encore, je me demande si une cinquième personne ne se trouve pas dans la cabine. En réalité cette donnée m’échappe complètement car à chaque fois que je croise ce train le nombre d’employés qui s’activent autour de la locomotive varie du simple au double.

Si j’ai une certitude, en revanche, c’est à propos de l’endroit où j’ai pris cette photo : nous sommes à Kurseong, précisément, juste en sortant du « Kurseong Tourist Lodge » où j’avale toujours une assiette ou deux de momos avant de poursuivre ma route vers Darjeeling.

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A Darjeeling : l’idée d’un état séparé fait débat

22 octobre 2010
A Darjeeling : l’idée d’un état séparé fait débat

Depuis une trentaine d’années la situation politique à Darjeeling reste tendue. Si tout le monde s’accorde pour rester au sein de l’Union Indienne, une partie importante de la population souhaite jouir d’une certaine indépendance et disposer d’un état indien qui lui soit propre, au lieu de faire partie du Bengale-Occidental, comme aujourd’hui. Un état séparé, à l’instar du Sikkim voisin, permettrait peut-être de disposer de bien meilleures infrastructures et de toucher des subventions directement de la capitale, Delhi, au lieu d’attendre de Kolkata une aide qui ne vient pas. Par ailleurs, la majeure partie de la population de Darjeeling est constituée d’Indiens d’origine népalaise, qui aimeraient bien prendre eux-mêmes les décisions qui les concernent. Certains lui ont déjà donné un nom que l’on voit fleurir le long des routes et que ces manifestantes reprennent lorsqu’elles scandent, dans cette rue de Darjeeling « We want Gorkhaland !». Vous remarquerez qu’elles brandissent deux drapeaux différents, celui du futur Gorkhaland, précisément, et celui de l’Inde, preuve de leur volonté que le nouvel état soit bien ancré au sein de l’Union Indienne.

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Ici, dans l’Himalaya, on confie ses prières au vent

19 octobre 2010
Ici, dans l’Himalaya, on confie ses prières au vent

Ce dimanche je suis monté au temple qui surplombe Darjeeling, à quelques dizaines de mètres de Chowrasta. La difficulté majeure de cette promenade constitue à éviter les hordes de singes qui ne demandent qu’à vous dépouiller et montrent leurs crocs acérés pour peu que vous ayez dans les poches la moindre nourriture. Une fois arrivé au temple j’en fais doucement le tour, ou bien m’assois sur l’un des bancs de pierre pour observer les fidèles. Dans tous les cas je ne peux m’empêcher, à un moment ou à un autre, de lever le nez pour contempler les drapeaux de prières, ces morceaux de toiles sur lesquels on a imprimé des vœux ou bien des mantras. Puis que l’on confie au vent afin qu’il les exauce.

Cette poésie me fascine et m’apaise, j’observe ces toiles de rien du tout, multicolores, se balancer doucement au gré de ce souffle qui va de la terre au ciel et conduit nos prières jusqu’aux dieux.

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Ce dimanche à 14h45 sur France 5 « Thé pour tous » !

15 octobre 2010
Ce dimanche à 14h45 sur France 5 « Thé pour tous » !

Les documentaires sur le thé ne sont pas si fréquents, alors quand il en passe un à la télé autant ne pas le rater. France 5 diffuse justement dans le cadre de la série « Global Drinks », ce dimanche à 14h45, un documentaire intitulé « Thé pour tous ». Le reportage dure 52 minutes, ce qui est assez exceptionnel. Le réalisateur, Stefano Tealdi, s’est promené du Japon à Taïwan, du Royaume-Uni à l’Inde, en passant par Paris. Nous nous sommes rencontrés il y a un an et j’ai eu plaisir à accepter qu’il me suive dans les montagnes de thé. Nous nous sommes donc retrouvés à Kolkata en février dernier. Puis nous avons pris la route de Darjeeling en compagnie de Sandro DeFrino, son caméraman, et d’Angelo Galeano, son preneur de son.

Se promener avec une équipe de télé dans des endroits que vous aimez, au bout du monde, n’est pas simple. Autant se balader avec un éléphant dans un magasin de porcelaine. Mais avec Stefano, Angelo et Sandro cela a été un vrai plaisir, ils ont tous les trois fait preuve d’une très grande délicatesse à l’égard de tous les gens que je leur ai présentés, et d’une profonde finesse dans la compréhension des subtilités locales. C’est rare. Je suis donc heureux de les avoir rencontrés, je crois que quelque chose comme de l’amitié est née entre nous et j’ai hâte de visionner leur film.

Sur cette photo prise à Kolkata, Stefano Tealdi, que l’on voit de dos, discute avec Krishan Katyal, Directeur de la société de vente aux enchères J Thomas & Co. Krishan est l’un des meilleurs experts Indiens, j’aurai sûrement l’occasion de vous reparler de lui.

Ps : pour celles et ceux qui, comme moi, n’ont pas la télé, vous pouvez cliquer ici http://documentaires.france5.fr/documentaires/global-drinks/pour-tous pour visionner l’émission avant le 25 octobre prochain.

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Gopal Somani : un planteur expérimenté à Darjeeling

12 octobre 2010
Gopal Somani : un planteur expérimenté à Darjeeling

Demain je vais rendre visite à mon ami Gopal Somani. Gopal fait partie des personnages les plus importants de Darjeeling. Il est l’un des deux ou trois planteurs les plus expérimentés et produit des thés qui atteignent des prix parmi les plus élevés. Aujourd’hui il supervise à la fois la plantation de Puttabong et celle de North Tukvar, un terroir immense qui s’étend sur plus de 1 000 mètres de dénivelé et qui produit, en saison, des lots exceptionnels. Exigeant et attentif, il a formé au cours des deux dernières décennies de nombreux planteurs de Darjeeling qui ont fait leurs classes auprès de cet expert. Inutile de vous préciser combien j’ai pu apprendre avec lui.

Demain nous allons donc ensemble parcourir la plantation de North Tukvar puis déguster ses thés récents. Ensuite il m’invitera à déjeuner dans son bungalow. Et si, par hasard, j’avais le malheur lors de ce repas de me servir de ma fourchette pour manger au lieu de ma seule main droite, comme il est de coutume en Inde, il me lançerait son fameux : « Mais pourquoi utilises-tu ta fausse main pour te nourrir alors que les dieux t’en ont donné une vraie !»

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Chowrasta, le cœur de Darjeeling

8 octobre 2010
Chowrasta, le cœur de Darjeeling

La place principale de Darjeeling, son centre, son cœur se nomme Chowrasta. Il faut venir là le dimanche pour se rendre compte à quel point elle est populaire. On vient de toutes les montagnes environnantes, on fait plusieurs heures de route pour passer ici une partie de son après-midi, assis sur l’un des nombreux bancs, à siroter un chaï, le fameux thé aux épices. Pour l’œil exercé il est aisé de différencier à leur costume les femmes Sikkimaises des Népalaises, les Tibétaines des Bhoutanaises et les touristes Indiens, souvent de Kolkata, qui ont froid ici et s’enrobent la tête d’une écharpe, nœud en l’air, à la façon d’un œuf de Pâques. Quant aux gamins, on les hisse sur la selle de l’un des nombreux chevaux pour une belle promenade sur le Mall.

Il ne faisait pas bien chaud ce matin sur Chowrasta, à l’heure où les boutiques ouvrent à peine, à l’heure des premiers badauds, mains dans les poches. A l’heure où l’on a encore toute la place pour jouer quand on a un beau ballon jaune comme ça !

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A Darjeeling, les momos sont l’un de mes plats préférés

5 octobre 2010
A Darjeeling, les momos sont l’un de mes plats préférés

Lorsque je suis à Darjeeling les momos constituent l’un de mes plats préférés. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec cette nourriture typique des régions himalayennes, il s’agit d’une pâte que l’on cuit à la vapeur et qui contient soit des légumes « veg momos » ou bien du poulet haché « chicken momos ». Les momos font penser, bien sûr, aux Dim Sum chinois avec lesquels ils entretiennent une certaine parenté.

Avant même d’arriver à Darjeeling, lorsque je suis en chemin, je m’arrête à Kurseong, au Tourist Lodge, pour en avaler une bonne assiette. A Darjeeling même, deux restaurants tibétains fameux, que l’on aurait tort de prendre pour des bouis-bouis, le Dekeva’s et le Kunga, en font leur spécialité. Un régal. Voici deux recettes pour les amateurs, les proportions sont bien sûr différentes selon que l’on propose les momos en entrée, ou bien que l’on en fait un plat principal :
Momos végétariens (recettespourtous.com)
Momos à la viande de boeuf (Elle à table)

Il va sans dire que chacun est libre d’adapter ces recettes selon son goût, de changer une viande pour une autre, de modifier le choix des légumes, de forcer un peu sur le gingembre. Et de pimenter la sauce tomate pour qu’elle vous réveille le momo et vous fasse à elle seule vous imaginer ici, à Darjeeling !

Et avec ça que buvons-nous, me direz-vous ? Je vous propose un thé au beurre salé, un beurre de yack, de préférence, que l’on aura pris soin de laisser rancir un peu comme le font les Tibétains.

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