Népal

Puissions-nous être éclairés

13 novembre 2015
Puissions-nous être éclairés

Il y a quelques jours, j’ai eu la chance de rencontrer le moine Matthieu Ricard. C’est un bonheur de l’écouter. A l’entendre, on se sent léger. On se dit que le bonheur est entre nos mains. Celui des autres, d’abord (le nôtre viendra par ricochet, comme la cerise sur le gâteau). Quelques jours plus tard, j’étais au Népal. J’aidais un ami planteur, à se lancer dans un beau projet, la reprise d’une plantation de thé à l’abandon, entre Katmandou et le Tibet. Après une marche de plusieurs heures entre des théiers souvent plus hauts que nous, nous nous sommes posés pour souffler un peu. Nous nous sommes retournés pour admirer la vue et avons eu la chance de voir à cet instant la lumière percer. Une lumière pas comme les autres. Quelque chose de très beau, une lumière auréolante qui est venue caresser les théiers.

J’ai alors pensé à ce beau mot anglais « enlightened » qui signifie « éclairé », j’ai repensé à Matthieu Ricard, j’ai pensé à la beauté de notre planète, bien sûr. Mon ami et moi, assis, la contemplions, emerveillés. Elle nous illuminait. Mais pourquoi est-ce si difficile pour tant de gens de recevoir cette beauté-là ? Pourquoi ne la voient-ils pas ? Pourquoi les hommes s’acharnent-ils à détruire notre pauvre planète, jour après jour, à longueur de vie ? Pourquoi les hommes s’acharnent-ils à coup de bitume, à coup de plastique, à coup de bulldozers, à coup d’industrialisation forcenée, à coup de panneaux publicitaires, à coup de déforestation, à coup de consommation effrénée, à saccager la Terre ? Pour quel bonheur égoïste ? Et où est l’Autre ? Où est le souci des générations suivantes ?

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Déguster et contempler

28 août 2015
Déguster et contempler

 

L’avantage à photographier une vitre est que l’on peut superposer deux images : ici, la dégustation au set qui se prépare, ainsi que le paysage qui se reflète sur la paroi de verre. On peut jouer à associer ces deux vues, à les confondre. L‘esprit de la dégustation prend alors tout son sens : on va goûter le thé qui nous vient de la nature, au milieu du paysage qui l’a vu naître.

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Un minutieux travail

31 juillet 2015
Un minutieux travail

 

Lorsque vous vous préparez du thé, vous n’imaginez pas toujours le travail en amont que représentent la récolte et la manufacture de chaque petite feuille de thé. Le tri manuel qui s’exerce feuille à feuille afin d’ôter les tiges éventuelles, n’est pas le moins laborieux.

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Sous les nuages himalayens

3 juillet 2015
Sous les nuages himalayens

 

Lors des périodes de canicules, il faut penser à bien s’hydrater. Il faut boire souvent. Pensez aussi à vous rafraîchir le visage, soit à l’aide d’un linge humide, soit d’un brumisateur. De mon côté, je privilégie le brumisateur dans sa version originale, il s’appelle l’Himalaya. On y vit au frais, surtout à cette époque de l’année, lorsque s’accumulent au-dessus de votre tête les nuages chargés des pluies de la mousson.

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Superbes thés primeurs 2015

26 juin 2015
Superbes thés primeurs 2015

Avis aux amateurs de Grands Crus ! Vous avez maintenant à votre disposition la plus belle sélection de thé au monde. En effet, cette époque de l’année est la meilleure pour découvrir les plus beaux thés qui existent, d’une extrême fraîcheur, tout juste arrivés par avion. Darjeeling de printemps et d’été, primeurs de Chine, Ichibancha du Japon récoltés en mai. Népal, Taiwan et Corée du Sud sont aussi de la fête.

Au début de l’été, pour l’amateur de thé, c’est tout simplement le bonheur !

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Observer est la première étape de la dégustation

12 juin 2015
Observer est la première étape de la dégustation

La première étape de la dégustation de thé consiste à observer la feuille. On en renverse un peu sur un support neutre comme une feuille de papier cartonnée, on examine la qualité de la cueillette, la couleur de feuilles, leur taille, leur régularité… On peut déjà se faire une bonne opinion de ce que l’on va déguster.

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Rencontre au détour d’un chemin

22 mai 2015
Rencontre au détour d’un chemin

 

Cette femme a 95 ans. Elle vit dans une ferme complètement isolée, avec son mari. Ils vivent seuls, à flanc de montagne, loin de toute habitation, avec juste quelques poules et un peu de terre à cultiver. Un chemin minuscule mène à leur maison. Il est si étroit que l’on y pose les pieds l’un devant l’autre. Je lui ai rendu visite la semaine dernière, lors d’une marche dans les montagnes, à l’est du Népal. J’étais avec Andrew, planteur de Guranse qui partage avec moi le goût des longues promenades. Elle a préparé un thé pendant que nous discutions avec son mari. Elle nous a amené le thé dans un gobelet en métal et dans une coupelle à part elle a jeté une poignée de céréales. Nous avons versé le thé au lait, assez poivré, sur les céréales et nous les avons mangées. Nous avons bu le thé qui restait. Nous avons bavardé longtemps avec elle et son mari, sur le pas de leur maison, sous une ruche. Elle et lui nous parlaient sans arrêt. Elle comprenait mon médiocre hindi mais ne s’exprimait qu’en népali. Andrew me traduisait. Quand j’arrivais à l’interrompre, je lui posais des questions. Son secret de longévité ? Manger de la nourriture saine, des produits frais que l’on fait pousser soi-même. Et l’amour, n’était-ce pas aussi lui, le secret de leur longévité ? Elle a ri, échangé un regard tendre, drôlement émouvant, avec son mari. Ils se sont mariés quand elle avait 11 ans. Il en avait 15. Ils s’aiment. Cela fait plus de quatre-vingts ans. Au moment de partir ils nous ont pris les mains, ils nous ont aussi bénis en posant les leurs sur nos fronts. Et ils nous ont demandé si, plus tard, lorsqu’ils ne seraient plus là, nous pourrions une fois, juste une fois, avoir une pensée pour eux.

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Mes pensées vont vers le Népal

1 mai 2015
Mes pensées vont vers le Népal

 

Je voyage souvent dans les régions himalayennes, je suis très attaché à ces montagnes, aux gens qui les habitent. J’ai beaucoup d’affection pour les Népalais. J’ai beaucoup d’amis aussi bien au Népal qu’à Darjeeling. Dans ces régions du monde, je me sens chez moi. Je pourrais y vivre, y avoir ma maison, mes amis, ma vie. Par chance, mes amis qui travaillent dans les champs de thé sont sains et saufs, mais ils sont anxieux, ils attendent des nouvelles de leurs proches qui vivent dans le centre du pays. Ils redoutent le pire.

Et puis il y a toutes ces victimes qui ont péri, ces milliers d’âmes, tout cet amas de douleur, de tristesse de leurs proches. Que ces drapeaux qui flottent au vent prennent soin de ces âmes, les transportent, que nos prières les entourent, les accompagnent, que nos prières leur fassent un peu de chaleur… Que ces drapeaux disent notre amour pour ces disparus dont les âmes flottent au vent.

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Des nouvelles du Népal

28 avril 2015

Flash info. Nouvelles du Népal : nous avons pris contact avec nos fermiers partenaires auprès de qui nous achetons en direct nos thés : ils vont tous bien, n’ont eu aucun dommage matériel, les vallées où le thé pousse étant nettement plus à l’est du Népal.

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Feuille après feuille

3 avril 2015
Feuille après feuille

 

Difficile d’imaginer ce que manufacturer un thé représente en termes d’expertise et de raffinement. Ici, par exemple, la production achevée, cette femme ôte une à une les petites tiges et autres imperfections qu’elle détecte parmi les feuilles.

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