Népal

Une ferme isolée, au bout du monde

26 septembre 2014
Une ferme isolée, au bout du monde

 

Tous mes étés d’enfance, je les ai passés dans un coin de Bretagne, sur un îlot dépourvu d’eau courante et d’électricité. J’ai appris à économiser les ressources. Aussi, ne suis-je pas dépaysé lorsque je me retrouve au bout du monde, dans une ferme un peu isolée et ne bénéficiant pas de tout le confort moderne. Je m’y sens bien. Rien ne manque, sinon le superflu.

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Le travail manuel reste essentiel pour le thé

12 septembre 2014
Le travail manuel reste essentiel pour le thé

 

Dans la plupart des pays producteurs, les meilleurs thés sont récoltés à la main. La culture du thé de qualité nécessite donc souvent la participation d’un très grand nombre d’hommes et de femmes. D’autant qu’il n’y a pas que la cueillette des feuilles qui demande de la minutie, le tri de ces mêmes feuilles, juste avant d’être emballées puis expédiées, se fait aussi manuellement. Un travail d’une incroyable patience.

Après le riz, le thé est la ressource agricole qui fait travailler le plus de personnes dans le monde.

 

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Ailleurs, l’été, il pleut aussi

29 août 2014
Ailleurs, l’été, il pleut aussi

 

Si vous trouvez les températures de ce mois-ci un peu fraîches, dites-vous qu’il n’y a pas qu’en France qu’il pleut. Dans le nord de l’Inde ou bien au Népal, les mois de juillet et d’août sont des mois pluvieux. La pluie peut tomber des jours entiers et on travaille comme si de rien n’était. Ou bien on fait une pause pour bavarder entre copines.

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Le renouveau du thé passe par le Népal

8 août 2014
Le renouveau du thé passe par le Népal

Parmi les Grands Crus que j’ai goûté ces derniers mois, parmi tous ces thés venus des quatre coins d’Asie, je dois dire que ceux qui m’ont le plus bluffé sont ceux du Népal. Certes, j’ai reçu d’admirables Ichibancha, des Darjeeling de Printemps uniques, des Oolong de Taiwan exceptionnels, des Long Jing d’une grande richesse aromatique. Néanmoins, ce qui se passe au Népal est unique. Depuis une dizaine d’année ce pays s’est mis à produire des thés d’un très haut niveau. Et, contrairement à ce que je vois dans d’autres pays enclins à perpétuer une tradition tout ce qu’il y a de plus respectable, ici on cherche à mettre au point de nouveaux thés, à travailler différents cultivars, à modifier les paramètres du flétrissage, du roulage… Et souvent avec succès.

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Aimer le thé, c’est aussi aimer le monde

1 août 2014
Aimer le thé, c’est aussi aimer le monde

Lorsque je visite une plantation, lorsque je me rends chez un producteur, bien sûr je vais passer du temps à déguster du thé. Mais je vais m’intéresser également aux conditions de la culture. Je vais chercher à comprendre si le thé est produit proprement, si l’on respecte la nature. Pour moi, aimer le thé c’est aussi aimer le sol sur lequel il pousse. Le thé que je bois, le thé qui me fait du bien, je veux qu’il ne fasse de mal ni à la terre, ni à ceux qui la cultivent. C’est pourquoi je visite aussi les dispensaires, les crèches et, bien sûr, les écoles.

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Comme un tapis volant

20 juin 2014
Comme un tapis volant

La plantation de Mist Valley tire son nom des brumes tenaces qui enveloppent les montagnes de cette région du Népal. Pour autant, il arrive que le vent dissipe le brouillard, que les nuages s’effilochent et que le ciel finisse par se dégager tout à fait. Apparaît alors ce paysage féerique, ces champs de thé comme suspendus, ces champs de thé qui ondulent comme des tapis volants et semblent prêts à vous emmener au-dessus de la chaîne de l’Himalaya.

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Les brumes de l’Himalaya

13 juin 2014
Les brumes de l’Himalaya

 

Je vous écris du paradis,
D’une plantation du bout du monde,
Du fin fond d’une vallée du Népal.
Une plantation qui se mérite après des heures de piste,
Qui se cache dans les brumes de l’Himalaya,
Une plantation dont la production provient des récoltes de petits producteurs groupés en association,
Une plantation si isolée que les visiteurs se comptent sur les doigts d’une seule main,
Une plantation ignorée dont les thés valent pourtant le détour.
Une plantation qui a pour nom Mist Valley.

 

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Envoûtante valse des récoltes de Printemps

23 mai 2014
Envoûtante valse des récoltes de Printemps

Ma sélection de Darjeeling de Printemps achevée, la saison des Népal bat son plein, puis c’est au tour des Primeurs de Chine de s’annoncer avant que n’arrivent les premiers Ichibancha japonais. Entre le 1er mars et le 10 mai de chaque année, je peux déguster plus de cent thés par jour, sans compter ceux que je fais infuser plusieurs fois, lorsque j’hésite entre plusieurs lots. Le pic de cette plaisante activité, que j’attends toujours avec tant d’impatience, se situe autour de la fin avril. A cette période de l’année, tant d’échantillons s’amoncellent chaque matin au gré des plis express venus tout droit du Népal, d’Inde, de Chine ou bien du Japon, qu’il m’arrive parfois de ne plus savoir à quel Saint me vouer.

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Deux grands crus Népalais à découvrir bientôt : Mist Valley et Sandakphu

9 mai 2014
Deux grands crus Népalais à découvrir bientôt : Mist Valley et Sandakphu

 

Trois plantations de thé produisaient à ce jour les thés du Népal qui méritaient à mon sens l’appellation de “Grand Cru”. Mais, depuis un an, il faut bien reconnaître que Guranse, Kuwapani et Jun Chiyabari ne sont plus seules à proposer des thés exceptionnels. Mist Valley et Sandakphu, toutes les deux situées dans la Vallée d’Ilam, arrivent à produire des lots d’une qualité gastronomique remarquable. Ce sont des thés à découvrir dans quelques jours et qui jouissent d’un excellent rapport qualité-prix.

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La préparation du thé : une affaire de précision

25 avril 2014
La préparation du thé : une affaire de précision

 

La préparation du thé est une affaire de précision. On utilise une balance pour s’assurer du bon poids des feuilles de thé, d’une bouilloire graduée et parfois d’un thermomètre, d’un minuteur, enfin. Lorsque je suis dans une plantation de thé, j’aime prendre en photo les différents instruments de mesure que je rencontre, comme ici, au Népal.

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