Avec le beau temps qu’il fait ces jours-ci en France, on aurait tort de ne pas se protéger du soleil.
Savez-vous que les théiers également nécessitent parfois d’être couverts ? Cela se produit en réalité uniquement au Japon où il existe deux catégories de thés : les « thés de lumière » et les « thés d’ombre ». Les « thés de lumière » (Sencha, Bancha, Tamaryokucha) sont récoltés et manufacturés à partir de théiers qui n’ont jamais été ombragés. En revanche, les « thés d’ombre » (Gyokuro, Kabuse, Tencha) sont produits à partir de théiers qui ont été privés de soleil, voire de lumière. Ils ont ainsi subi un choc, développé une réaction de défense et puisé davantage de nutriments dans les sols. Entre autre conséquence de ce traitement peu banal, une saveur douce et ample (que les Japonais nomment umami) particulièrement développée et une absence d’amertume. En d’autres mots, un délice.
J’ai pris cette photo du côté de Nara. Ces impeccables rangées de théiers recouverts ici d’une toile noir-argent qui luit au soleil m’ont tapé dans l’oeil et je suis resté à les contempler, fasciné par leur lumineuse noirceur, comme on reste sous la lune à observer les étoiles.
Bonjour, est-il prévu que nous ayons des thés d’ombre de printemps cette année?
Bonjour Bobby, En fait nous ne décidons pas forcément à l’avance quel thé nous allons acheter, nous goûtons les échantillons et choisissons à ce moment-là. A ce jour nous avons déjà acheté plusieurs ichibancha : sencha (Tenryu, Tawaramine) et tamaryokucha… Mais nous en goûtons encore de nouveaux tous les jours, bien sûr. Bonne dégustation !
Très insolite comme paysage, et je ne connaissait pas du tout cette méthode. J’espère qu’un jour prochain nous pourront découvrir ses thés d’ombres et de lumière, en vente dans les boutiques.
J’avoue que je n’appréçait pas l’amertume du Sencha, alors pourquoi pas découvrir de nouvelles saveurs.
Belle découvre et surprenante, merci à vous.