Dans le sud du Sri Lanka, la culture du thé est essentiellement le fait de paysans qui cultivent eux-mêmes leurs terres. Une fois les feuilles de thé récoltées ils les vendent car ils n’ont pas les infrastructures nécessaires à la transformation du thé. Ces paysans n’ont pas à aller bien loin pour vendre leurs feuilles fraîches car elles sont très demandées par les « tea factory » environnantes, lesquelles, concurrence oblige, vont collecter elles-mêmes les sacs tout juste remplis.
J’ai passé des heures dans l’un de ces 4×4 équipé d’un plateau (photo) pour faire la tournée des fermes et c’est une expérience incroyable : il faut aller chercher ces sacs parfois en haut de montagnes, déraper sur des pentes trop raides, longer des à-pics vertigineux, traverser des forêts sous les cris des singes et, soudain, on se retrouve en haut de la montagne, avec des paysans qui élèvent là leurs animaux et vivent de différentes cultures, loin de tout.
Alors on achète les feuilles de thé, on bavarde un peu, peut-être on boit un thé ensemble. On parle. On rit. Puis il est temps de partir car il y a encore d’autres sacs de thé à aller chercher, dans d’autres fermes tout aussi isolées.
Peut-être compliqué avec votre emploi du temps mais j’adorerai assister à une conference où vous nous raconteriez vos voyages autour du thé!… En attendant, merci de nous faire voyager avec chacun de vos posts!
Oh je suis désolé mais je ne suis pas sûr que des conférences soient pour demain. Prendre le temps de choisir ses mots, aller avec lenteur, voilà qui me fait du bien… Mes petits écrits m’apaisent.