La récolte des feuilles qui vont servir à fabriquer le Pu Er constitue une curiosité. Ici, dans l’Ouest du Yunnan, tout près de la frontière avec le Myanmar, on laisse les théiers dans un état semi-sauvage et la récolte consiste en une ballade en forêt. En effet au lieu de maintenir les théiers à hauteur de la taille, comme dans la plupart des lieux de récolte, on les laisse devenir arbres, ou bien le sont-ils depuis toujours, et on se contente de tourner autour afin de cueillir comme partout ailleurs le bourgeon et les deux feuilles suivantes.
Dans le Yunnan, des théiers semi-sauvages
16 novembre 2010
Est-ce que cette façon de les cultiver donne un thé plus « sauvage? » ou en tout cas avec des qualités différentes?
Bonsoir Anne, les feuilles provenant des théiers sauvages sont en effet plus prisées. Nous n’avons pas la preuve scientifique que la composition de la feuille est différente mais ce qui est sûr c’est que localement les feuilles fraîches qui ont été récoltées sur ces arbres valent plus cher.