Dans de nombreux pays où je voyage l’eau n’est pas potable. On y remédie en la faisant bouillir, ainsi devient-elle propre à la consommation. A toute heure du jour voire de la nuit l’eau bout, que ce soit à la maison, au bureau, dans les échoppes et même lorsque l’on voyage, comme ici, lors d’un pique-nique.
Aussitôt arrivés à Sudianlisuzuxiang dans le Yunnan, pendant que les uns plument des volatiles, que certains taillent de fines tiges dans du bambou afin de confectionner les supports des brochettes, j’allume un feu pour le thé. Sur ce paisible haut plateau, une fois repus et Pu Er bu, nous faisons la sieste étendus sur l’herbe. Tandis que l’un de nous se promène avec au bras sa pipe à eau.
Du thé partout… J’aime beaucoup l’image!
La façon dont est prise la photo est assez rigolote, on dirait que c’est une théière géante, comparée à la taille de l’homme!
Il est vrai que le thé est omniprésent en Chine, que ce soit dès le matin, le fond du thermos jeté sur le trottoir, dans le taxi, dans les mains des passants, dans les jardins… bref partout le même rituel de l’eau qui bout, des feuilles qui s’infusent.
Un vrai moment de bien-être à portée de bouilloire… où que ce soit!
ce qui est amusant ce sont les récipients dans lesquels les Chinois préparent parfois leur thé, les chauffeurs de bus ou de taxi, par exemple : un vieux pot de nescafé recyclé ou bien un bocal qui ressemble à un bocal à cornichon !
Indispensable: c’est l’objet que j’emporte sur l’île déserte avec un couteau!
Dépaysement total…simplicité vagabonde…
Exactement, j’adorais particulièrement voir les policiers, assis sur leur chaise attachée à un tronc d’arbre, avec le bocal en question posé à terre! C’est tellement intégré dans la culture, cela en est impressionnant.