Après m’être promené dans la région où l’on cultive le Pu Er je suis parti plus au sud, au Laos. J’y ai découvert, à mi-route entre Paksé et Paksong, sur le plateau des Boloven, une production un peu confidentielle d’un très bon thé noir aux parfums de fruits cuits, de cuir et d’épices, qui plaira aux amateurs de Grand Yunnan Impérial.
Chose curieuse les théiers poussent ici au milieu des plantations de café. C’est d’ailleurs pour donner un revenu supplémentaire à la communauté paysanne de cette région, dont le niveau de vie est peu élevé, que l’association Lao Farmer’s les a formé à la culture du thé, puis a ouvert une coopérative à vocation solidaire plutôt que lucrative.
Deux choses m’ont frappées en marchant plusieurs heures au milieu des théiers et de la végétation luxuriante alentour : les cratères de bombes laissés par la guerre du Viêt-Nam, et le nombre impressionnant de sangsues dont il faut se débarrasser après une aussi courte promenade. Non seulement il en monte sur vos chaussures et pantalons, mais ces bestioles trouvent encore le moyen de tomber du ciel, ou plutôt des arbres, et vous arrivent subrepticement jusque dans la paume des mains.
Pas de Sangsue dans mon Bourgeons du Laos, mais un très bon thé qui me régale !
Bonjour FX,
A propos de cafe au Laos, si tu n’es pas familier avec Jhai Coffee je pense que cela peut t’interesser. La Jhai Foundation a commence avec un PC a pedale pour ensuite aider a recreer un plantation de cafe. De l’informatique au cafe! (En passant par la reconciliation aussi.)
Le site de la foundation est http://www.jhai.org/
Le site de Jhai Coffee semble avoir disparu mais un contact est disponible sur http://fairtradenap.net/jhai-coffee-farmers-cooperative-jcfc-/
David (a Londres)
Salut David, de l’ordinateur à pédale au caféier, en effet, il y a un pas. Merci pour le lien, je vais voir s’il ont fait un second pas, celui qui va du caféier au théier…!
Amitiés.