Le thé se déguste un peu comme le vin. Une fois le liquide en bouche on va le faire tourner doucement. Puis l’on pratique ce que l’on appelle la rétro-olfaction : on expire l’oxygène par le nez afin de créer une sorte d’appel d’air et envoyer les arômes vers notre bulbe olfactif. La tête un peu baissée, les joues creusées, on inspire par la bouche à plusieurs reprises tout en conservant le liquide autour de la langue et, en expirant cet air par le nez, nous poussons au maximum nos capacités olfactives.
Cette façon de faire nous permet d’être davantage performants pour apprécier un thé. Et devient nécessaire lorsqu’il s’agit, par exemple, d’en définir le profil aromatique.
Ici à l’œuvre, en compagnie de l’un de ses assistants, mon ami Anil Jha dont les Turzum et autres Sungma ont atteint une grande réputation.
… et ces moments de dégustation vont créer des ambiances sonores merveilleuses, des « slurp » bien dosés entre les silences concentrés…
A entendre, ici :
http://www.radioo.fr/podcasts/instantanes-du-monde/dans-les-maisons-de-the_47801.html