ARCHIVE DE 2011

Boîte d’œufs posée sur un capot de Jeep à Darjeeling

21 octobre 2011
Boîte d’œufs posée sur un capot de Jeep à Darjeeling

Il s’agit d’un détail mais quelque chose m’intrigue à Darjeeling depuis des années. Pourquoi les gens qui reviennent du marché prennent-ils leurs courses sur leurs genoux à l’exception notables des boîtes d’œufs que le chauffeur du taxi collectif installe sans crainte sur le capot de la Jeep ?

Quand on sait à quel point l’on est secoué sur les routes de cette région et combien d’heures de Jeep il faut pour relier deux villages entre eux on se demande d’où vient cette idée saugrenue de faire prendre des risque pareils à de bons œufs frais.

Ces jours-ci j’ai décidé de me lancer à la recherche d’une explication et à plusieurs reprises j’ai interrogé des personnes qui étaient précisément en train de lier les boîtes au capot. Je leur ai demandé pourquoi ils faisaient voyager des œufs à un endroit pareil. Et à chaque fois j’ai eu droit à la même réponse, accompagnée d’un haussement d’épaule, comme si je posais la question la plus saugrenue qui soit.

– C’est là qu’ils sont le plus en sécurité.

Il est vrai que lorsque l’on monte à plus de vingt dans une Jeep un colis fragile a plus de chance de se faire aplatir à l’intérieur de l’habitacle qu’à l’extérieur. Par ailleurs, le poids et les secousses sont telles à l’arrière du véhicule qu’il vaut mieux poser sur le devant le plus fragile.

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Cet abri est le point de rendez-vous des cueilleurs

18 octobre 2011
Cet abri est le point de rendez-vous des cueilleurs

A l’heure de la pause, les cueilleuses de Darjeeling se retrouvent à l’abri du soleil et de la pluie pour boire un thé ou bien prendre leur repas. On rêverait tous de pouvoir déjeuner chaque jour dans un lieu aussi apaisant…
Ces abris sont aussi des points de rendez-vous destinés au ramassage des feuilles récoltées ainsi qu’à leur pesée. Une fois la mise en commun effectuée, les feuilles sont chargées à bord de la remorque d’un tracteur et rejoignent rapidement la factory.

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Danseuse de Darjeeling, prête à entrer en scène

14 octobre 2011
Danseuse de Darjeeling, prête à entrer en scène

Beaucoup de monde se rassemble le dimanche sur la place principale de Darjeeling. Parfois des meetings politiques ont lieu. D’autres fois ce sont des spectacles qui attirent les foules. Un peu en retrait de cette fameuse place qui se nomme Chowrasta j’ai rencontré aujourd’hui cette danseuse qui finissait de se préparer avant de monter sur scène en compagnie d’autres danseuses parées des mêmes bijoux.

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Sur la route de Darjeeling, je m’arrête à Longview

11 octobre 2011
Sur la route de Darjeeling, je m’arrête à Longview

Je suis en route pour Darjeeling. En chemin je m’arrête parfois à Longview Tea Estate, la première plantation de thé qui appartient à l’appellation. Elle ne donne pas toujours de grands thés car ses différentes parcelles ne sont pas toutes bien exposées, mais à certains moments de l’année et sur la partie la plus élevée de la plantation, Longview produit de très bons thés, en avance sur les autres jardins. Ici, sous l’œil attentif du planteur, je procède à l’examen olfactif des différents lots que je vais déguster.

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Sélectionner le meilleur thé demande de la minutie

7 octobre 2011
Sélectionner le meilleur thé demande de la minutie

En Chine aussi bien qu’en Inde, lorsque l’on produit un thé de grande qualité, on va s’assurer jusqu’au bout que seules les meilleures feuilles ont été sélectionnées. Ici, à Fuding (Chine), on va regarder une à une toutes les feuilles du Bai Mu Dan qui vient d’être produit. C’est un travail qui demande de la minutie et beaucoup de patience. Et c’est seulement lorsque cette étape sera achevée que les feuilles pourront être mises en caisses et expédiées vers leur acheteur.

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L’art délicat du flétrissage des thés blancs

4 octobre 2011
L’art délicat du flétrissage des thés blancs

Le flétrissage du thé blanc se faisait autrefois à l’air libre mais il est de nos jours de plus en plus souvent remplacé par un flétrissage dans une pièce chauffée et bien aérée. Cela permet de mieux maîtriser les conditions ambiantes. Ici, dans le Fujian (Chine), la température et le degré d’humidité sont contrôlés et la pièce jouit d’un système de ventilation sophistiqué. Ainsi les feuilles de ce Bai Mu Dan peuvent-elle peu à peu perdre leur teneur en eau.

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Orgue à thé pour s’initier à l’olfaction

30 septembre 2011
Orgue à thé pour s’initier à l’olfaction

Les occasions d’exercer son odorat ne sont pas si fréquentes. Il faut bien dire que nous négligeons ce sens depuis notre plus jeune âge puisque si à l’école tout le monde a appris à reconnaître les couleurs il n’en est rien pour les grandes familles olfactives.

Pourtant, nous avons chacun la capacité de mémoriser un très grands nombre d’odeurs. Encore faut-il se donner les moyens de les mémoriser et, pour cela, le plus facile est de les nommer. En mettant un nom sur une odeur, comme on le fait avec chacune des couleurs que nous connaissons, nous nous donnons la possibilité de la mémoriser facilement. Et il ne reste alors plus qu’à passer à la suivante.

Cet orgue à thé, présent lors du dernier salon Maison et Objet, permet de façon ludique de s’initier à l’olfaction et de s’exercer à reconnaitre certaines des grands familles olfactives.

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Théier arraché sous une chaleur de plomb

27 septembre 2011
Théier arraché sous une chaleur de plomb

Arracher un théier nécessite une force remarquable car ses racines plongent profondément en terre. Mais si l’homme que vous voyez ici transpire autant ce n’est pas du fait d’avoir réalisé cet exploit.  Le théier vient en effet d’être déraciné par une pelleteuse et cet homme se contente de débiter la souche de l’arbuste à l’aide d’une machette. Il transpire de façon intense car la chaleur en Assam et le très fort taux d’humidité que l’on rencontre ici atteignent des sommets.

Ce qui me surprend le plus ici, du côté de Jorhat, c’est l’absence totale de vent. Durant des mois vous ne voyez pas une feuille d’arbre remuer dans cette région de l’Inde enclavée entre les hauts plateaux tibétains, au nord, et les montagnes birmanes à l’est.

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Les cueilleurs se donnent rendez-vous pour la pesée

23 septembre 2011
Les cueilleurs se donnent rendez-vous pour la pesée

A la mi-journée et aussitôt la cueillette terminée les cueilleurs se donnent rendez-vous pour la pesée.

Ici, à Dufflating (Assam), chacun attend son tour et va l’un après l’autre suspendre au crochet d’une balance mobile le sac contenant les feuilles qu’il a récoltées. Le superviseur note le nom de l’ouvrier et le poids du sac qui déterminera le montant de sa paye du jour. Vous pouvez remarquer que les sacs sont ajourés ce qui permet d’éviter que les feuilles commencent à s’oxyder. Elles doivent être intactes lorsqu’elles atteignent la factory, faute de quoi le thé serait gâté.

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Darjeeling est sur une zone à forte activité sismique

20 septembre 2011
Darjeeling est sur une zone à forte activité sismique

Un séisme s’est produit ce dimanche dans le Sikkim et a fait de nombreuses victimes y compris dans la ville de Darjeeling située à moins de 100 km de l’épicentre. Bien sûr je pense d’abord aux victimes de cette catastrophe et je suis bien triste pour ceux qui ont de la peine. J’ai pris des nouvelles de nos différents producteurs de thé de la région et heureusement, de ce côté-là, tout le monde est sain et sauf.

Si les tremblements de terre sont assez rares à Darjeeling il n’en reste pas moins que cette région se situe sur une zone particulièrement active sur un plan sismique : elle se situe là où la plaque indienne se heurte à la plaque asiatique. En réalité, les habitants de Darjeeling souffrent plus fréquemment des glissements de terrain que des séismes. Ils se produisent tous les ans et font de nombreuses victimes.

Cette photo que j’ai prise à Darjeeling vous donne une idée de la façon dont on construit ici, sur des terrains en pente, et aide un peu à comprendre la forte vulnérabilité de la population en cas de catastrophe naturelle.

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