ARCHIVE DE 2011

Vue splendide depuis la plantation de Kuwapani

3 juin 2011
Vue splendide depuis la plantation de Kuwapani

Les plantations de la vallée de Hile, au Népal, sont des exploitations récentes. Kuwapani, Guranse et Jun Chiyabari ont été créées il n’y a pas beaucoup plus de dix ans pour la plus ancienne d’entre elles. Et cela peut en partie expliquer la qualité de leur production car les théiers qui ont été choisis pour être plantés sur les flancs de ces montagnes sont des cultivars récents très réputés pour leurs propriétés aromatiques. Par ailleurs, chacune de ces plantations a su innover en mettant au point des techniques de roulage de la feuille qui ne se rencontrent pas habituellement au Népal ni en Inde.

Une autre particularité de ces trois plantations se trouve dans le fait qu’elles sont à touche-touche. Sur cette photo que j’ai prise de Kuwapani vous pouvez admirer la vue splendide qui s’offre à vous, bien sûr, mais vous pouvez apercevoir également le toit rouge de la factory de Guranse, toute proche.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Prêtre shivaïte près du temple de Darjeeling

31 mai 2011
Prêtre shivaïte près du temple de Darjeeling

Je suis parti il y a trois jours pour Kolkata et je rejoins aujourd’hui Jorhat, en Assam, une région considérée encore récemment comme dangereuse. La situation s’est nettement améliorée et, à l’heure actuelle, il semble possible de se rendre enfin dans cet état du nord-est de l’Inde, proche du Myanmar.

En Inde, pour peu que vous soyez adepte de Vishnou ou bien de Shiva, avant d’entreprendre un tel voyage il est fréquent de demander à un prêtre de vous bénir. Voici justement le visage juvénile du prêtre shivaïte qui exerce tous les jours près du temple de Darjeeling. Ne lui demandez simplement pas de sourire, il compense son jeune âge par une impassibilité à toute épreuve.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Au Népal, le fromage sèche comme du linge sur un fil

27 mai 2011
Au Népal, le fromage sèche comme du linge sur un fil

J’étais au Népal il y a peu et en acceptant l’invitation qui m’était souvent faite de pénétrer à l’intérieur d’une maison, souvent d’une ferme, j’ai eu à maintes reprises l’occasion d’admirer au dessus de ma tête ces formes étranges qui pendent comme du linge sur un fil. De l’ampoule électrique ou bien de ces bâtons on se demande quelle présence est la plus incongrue.

Mais à quoi peuvent bien servir ces choses longues qui arborent une couleur de beurre frais ?

En réalité il s’agit de fromage et il sèche ainsi jusqu’à ce qu’il devienne aussi dur que de la pierre. A l’heure de le découper il ne faut pas moins d’une paire de tenaille pour arriver à ses fins. Quant à sa mastication elle n’est pas plus aisée : après avoir laissé ramollir pendant plusieurs dizaines de minutes dans la bouche ne serait-ce qu’un minuscule morceau il reste encore immangeable. Il faut une patience inouïe pour arriver jusqu’à pouvoir le mâcher et profiter ainsi de ses maigres arômes.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Théiers insouciants à la lumière du couchant

24 mai 2011
Théiers insouciants à la lumière du couchant

Le mois dernier une grève a touché les plantations de thé du Népal et pendant plus de dix jours les théiers ont poussé avec beaucoup d’insouciance. Cela vous explique que sur cette photo prise à Kuwapani, le jaune-tendre de la pousse reflète avec autant d’abondance la lumière du couchant. Et si à droite de la clôture l’herbe reste bien rase c’est que cerfs et chevreuils, nombreux dans la région, ne l’entendent pas de la même oreille et ne manifestent, eux, aucune intention de débrayer.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Le Makalu : le cinquième plus haut sommet du monde

20 mai 2011
Le Makalu : le cinquième plus haut sommet du monde

Je viens de passer trois jours dans la région du Népal où l’on produit les meilleurs thés du pays. Il s’agit d’une vallée à l’est de Kathmandu et de laquelle on peut apercevoir, par temps clair, le cinquième sommet du monde : le Makalu.

Le thé de cette haute vallée est produit par seulement trois plantations : Kuwapani, Guranse et Jun Chiyabari, chacune aussi prestigieuse. Elles sont collées les unes aux autres, à une altitude de 2 000 mètres environ, et je vous présente ici le village de Hile, qui leur fait face.

En trois jours, je n’ai pas joui deux fois d’une vue aussi dégagée sur ce village pourtant distant de quelques centaines de mètres seulement.  Inutile de vous préciser que pour apercevoir le Makalu il faudra que je revienne !

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Le panda roux, un animal nocturne de l’Himalaya

17 mai 2011
Le panda roux, un animal nocturne de l’Himalaya

Pour commencer, une devinette : savez-vous comment se dit « panda roux » ou bien « renard de feu »,  en anglais ? Firefox ! Donc pour celles et ceux qui ont l’habitude d’utiliser ce navigateur vous connaissez déjà bien ce mammifère à longue queue pour le voir tous les jours grâce à l’icône présente au bas de votre écran d’ordinateur.

Pour les autres, voici donc à quoi ressemble ce panda, nettement plus petit que son cousin chinois et, par chance, un peu moins en danger. Il est présent à Darjeeling comme dans toute la chaîne de l’Himalaya.

Je ne suis pas tombé dessus par hasard en me promenant dans la forêt. Je n’ai pas une passion pour les zoos mais je savais qu’il séjournait  dans celui de Darjeeling, en compagnie de quelques congénères, et j’avais envie de faire sa connaissance. Il a le poil qui invite à la caresse à l’instar de son voisin de cellule, le léopard des neiges. En revanche, je n’irai pas mettre la main dans l’enclos de son autre voisin, un redoutable tigre de Sibérie dont la gueule est si grande que je pourrais y mettre ma tête toute entière, jusqu’aux épaules.

Et si vous vous promenez de ce côté de la ville, ne manquez pas le « Himalayan Mountaineering Institue », musée qui rend hommage à ceux qui ont gravi l’Everest, à commencer par le premier d’entre eux, Tenzing Norgay, enfant de Darjeeling.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Les meilleurs thés sont souvent produits de mars à mai

13 mai 2011
Les meilleurs thés sont souvent produits de mars à mai

C’est pendant la période qui court de mars à mai que dans certaines régions sont produits les meilleurs thés. Une période intéressante, donc, pour rencontrer les fermiers ou planteurs et les voir à l’œuvre.

J’ai quitté la Chine pour le Népal puisque ce pays s’est mis depuis plusieurs décennies à produire d’excellents thés. A mon programme, la visite des plantations de Hile (Kuwapani, Guranse, Jun-Chiyabari) situées dans le district de Dhankuta à l’est du Népal, les plus prestigieuses du pays.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Le thé prêt à être récolté se voit à la couleur des théiers

10 mai 2011
Le thé prêt à être récolté se voit à la couleur des théiers

On sait que le thé est prêt à être récolté à la couleur des arbustes. Lorsque les théiers prennent cette teinte vert-jaune c’est que les nouvelles pousses ont atteint une belle taille et qu’il est temps de s’armer de son panier et de partir à la cueillette.

Ici, vous voyez bien la différence de couleur entre ce qui n’a pas encore été cueilli, au fond de la photo, et ce qui reste après le passage de cette Chinoise aux doigts agiles, juste au premier plan.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Le Taiping Hou Kui nécessite un travail incroyable

6 mai 2011
Le Taiping Hou Kui nécessite un travail incroyable

La manufacture d’un Taiping Hou Kui nécessite un travail incroyable. Chaque feuille, après avoir été étuvée, est roulée à la main dans le sens de la longueur et disposée sur un tamis. On espace les feuilles les unes des autres car on va ensuite passer sur elles un petit rouleau qui va à la fois les aplatir et les élargir.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Taiping Hou Kui : un des thés les plus chers de Chine

3 mai 2011
Taiping Hou Kui : un des thés les plus chers de Chine

Le Taiping Hou Kui ne se produit que durant vingt-cinq jours par an, en gros du 20 avril au 15 mai. Le reste de l’année on laisse le théier pousser sans récolter ses feuilles. On ne se concentre donc que sur la meilleure saison.

Madame Zha dispose d’un joli terrain en bordure du lac Taiping. Elle est très occupée durant cette période de cueillette. Le Taping Hou Kui constitue l’un des thés les plus chers de Chine et son prix peut atteindre des milliers de yuans au kilo.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.