Pour rejoindre les plantations de thé j’ai l’habitude de faire des heures de marche ou bien de 4×4, parfois les deux. J’ai moins l’occasion d’emprunter une embarcation. C’est pourtant ce qui m’est arrivé pas plus tard qu’hier. En effet, je suis en ce moment à la recherche des meilleurs thés verts de l’Anhui à l’est de la Chine et, parmi ceux-ci, les vrais Taping Hou Kui, les seuls à mériter cette appellation, poussent sur une montagne elle-même accessible uniquement en bateau.
ARCHIVE DE 2011
En Chine, la récolte des thés primeurs bat son plein
Ici, en Chine, la récolte des thés primeurs bat son plein. Certains fermiers possèdent leur propre bâtiment équipé de différentes machines pour manufacturer le thé. D’autres, tel Monsieur Li, vendent leur feuilles fraîchement cueillies à de plus gros fermiers qui eux disposent de l’équipement nécessaire.
Le thé, une fois cueilli, s’abîme vite. Ici, sur le marché aux feuilles de thé de Fuding, Monsieur Li doit impérativement trouver acquéreur dans les deux heures qui viennent. Vu la qualité de sa récolte il ne devrait pas avoir trop de mal et nous gratifie donc d’un large sourire.
Plantation de thé dans la brume à Darjeeling
Juste avant de rejoindre la Chine et de m’intéresser à d’autres thés, j’ai passé l’essentiel de ces dernières semaines à déguster de très nombreux échantillons en provenance de Darjeeling. J’en ai reçu jusqu’à cinquante dans une même journée.
Phuguri, Risheehat, Orange Valley, Gielle, Puttabong, Singbulli, Teesta Valley, North Tukvar, Longview, Thurbo : cette année notre sélection reflète le travail de nombreux jardins et correspond au meilleur de leur production.
Voici à quoi ressemblent les montagnes sur lesquelles poussent ces thés afin que vous puissiez, tout en les dégustant, vous transporter à flanc de montagnes et ressentir les brumes des contreforts himalayens.
Thés verts primeurs : la récolte a commencé
En Chine la récolte des thés verts primeurs a commencé et je m’envole aujourd’hui pour Beijing puis Huang Shan, les fameuses Montagnes Jaunes.
C’est en avril qu’ont lieu les meilleures récoltes de thé vert de l’Empire du Milieu et la province de l’Anhui concentre à elle seule des crus aussi prestigieux que le Tai Ping Hou Kui, le Huang Shan Mao Feng, le Huang Shan Mu Dan, le Huang Hua Yun Jian, pour n’en citer que quelques uns.
A Kolkata, ce gamin vit en ramassant des détritus
Un gamin m’aborde tandis que je marche dans Kolkata. il me demande de le prendre en photo. C’est un gamin des rues, il vit en ramassant des détritus qu’il va revendre ailleurs, pour rien. J’accepte de faire son portrait et lui suggère de sourire et surtout de retirer ce plastique qui lui cache le visage. Il ne le fera pas. Il fixe l’objectif avec intensité. Et sniffe la colle que contient son sac dans le même temps. Incapable de s’arrêter.
Moment de convivialité au robinet public
L’eau n’est pas si courante à Kolkata et l’on se retrouve au robinet public pour laver son linge ou bien faire sa toilette. Un moment de convivialité entre voisins.
Vous noterez que se laver dans la rue ne signifie pas pour autant absence de pudeur. Cet homme au premier plan qui se change sous son pagne rappelle les contorsions que nous faisons chez nous, face à l’océan, lorsqu’après le bain nous enfilons d’une main un sous-vêtement.
Ici on se croirait à la plage. La mer en moins.
A Kolkata, on jette sa tasse après avoir bu son thé
Retour à Kolkata. Dans cette ville comme dans beaucoup de cités indiennes on boit du thé partout, et surtout dans la rue. Les échoppes sont légions et on y savoure son chaï debout ou bien à peine assis à une extrémité de l’unique banc de bois installé sur le trottoir. Dans ces échoppes le thé vous est servi le plus souvent dans des tasses en terre à peine cuite c’est-à-dire très poreuses. Lorsque l’on a fini de déguster, on jette sa tasse à terre et elle se brise. Au fur et à mesure de la journée, un petit monticule de tasses usagées prend ainsi forme.
A Kyoto, une boutique de thé dans un marché couvert
Voici à quoi ressemble une boutique de thé au Japon. Du moins à une boutique installée dans un marché couvert, comme ici au Nishiki Ichiba de Kyoto. Au premier plan des caisses de Hojicha et, à droite, justement, cette machine munie d’un conduit de cheminée n’est autre qu’une rôtissoire à Bancha. C’est avec cet engin que l’on produit du Hojicha. D’où ce délicieux parfum boisé et caramélisé qui se répand jusque sur les étals alentour.
Mon blog souffle sa première bougie
Le temps passe et j’en oublie les anniversaires. Mon blog souffle sa première bougie et je voudrais fêter cela avec vous, bien sûr, mais également avec Mathias qui partage avec moi cette passion pour le thé. Depuis plus de dix ans nous travaillons ensemble et goûtons avec une joie immense ces crus rares que nous aimons. Et il nous arrive parfois de partir ensemble dans les montagnes de thé, comme ici, en Chine.
Ce premier anniversaire me donne l’occasion de vous remercier d’être là, de faire signe de temps à autres à travers vos messages. Je nous souhaite beaucoup de bons thés.
Un nouveau Darjeeling de Printemps vient d’arriver !
Nous venons de recevoir un nouveau Darjeeling de Printemps. Il s’agit du Longview DJ1, le premier lot de Longview Tea Estate de l’année. De part sa position géographique ce jardin a pu exceptionnellement envoyer ses caisses de thé à Kolkata et éviter les barrages routiers mis en place récemment et dont je vous parlais dans mon précédent billet.
En bouche, ce cru développe des notes végétales et amandées, l’attaque est fraîche, puis viennent des parfums délicats de camphre.
Voici le joyeux visage de quelques cueilleuses et cueilleurs de Longview, lors d’une pose bien méritée.