A l’instar de nombre de thés verts prestigieux originaires de Chine, le Bi Luo Chun se manufacture dans un grand wok. Je viens de quitter le lac Taihu sur les rives duquel il se cultive, pour rejoindre Suzhou.
La manufacture du Bi Luo Chun doit s’exercer avec une certaine dextérité quand on sait que la température peut monter à 180 degrés dans ce grand récipient. D’où le port de ces gants de coton.
Le Bi Luo Chun se manufacture avec dextérité
24 avril 2012
Merci de nous faire entrer une fois de plus dans les coulisses du thé !
+ Un article et un avis de consommatrice à vous faire partager
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/04/24/vingt-neuf-pesticides-dans-le-the-des-chinois_1690225_3244.html
Grande buveuse de thés de qualité et cliente du Palais, je ne me sens pas menacée mais concernée quand même, comme d’autres de vos clients sans aucun doute. Les traitements du thé sont sans doute nécessaires pour lutter par exemple contre la petite chenille que vous nous avez présentée l’autre jour mais à quelles doses ? J’ai eu la chance de visiter l’an dernier un tres beau domaine bio dans le Zhejang où on lutte contre les parasites à coups de piment et de… feuilles de thé mais ce n’est pas la règle générale en Chine.
A bientôt
Bonjour et merci pour votre fidélité. Bien sûr j’ai lu cet article et il met le doigt sur le fait que les normes ne sont pas les mêmes partout. La Chine, jusqu’à présent, était très soucieuse de la qualité des thés exportés (les analyses sont obligatoires avant expédition en Europe, par exemple). En revanche, les normes pour le marché intérieur chinois n’ont à ce jour rien à voir.
Si la Chine devient moins tolérante avec les résidus de pesticides au niveau de son marché intérieur, cela obligera tous les producteurs de thé à faire des progrès en ce sens.