A force de récolter ses feuilles et ainsi de le contrarier, le théier gagne en robustesse. Son tronc s’épaissit, de nouvelles branches apparaissent tandis que l’arbuste est maintenu à environ un mètre du sol. Ce que l’on nomme alors la table de cueillette se trouve composée d’un nombre de rameaux si dense que vous pouvez vous étendre dessus sans la moindre difficulté.
Ce n’est pas à vous qui me faites la gentillesse de m’accompagner dans mes pérégrinations à longueur d’année que je vais apprendre combien on gagne en sérénité à savoir trouver, chaque jour, le temps du thé. Mais peut-être ne saviez-vous pas, après tout, que l’on pouvait piquer un roupillon immergé dans les théiers et, à l’heure de la sieste, trouver le bien-être en usant du thé de cette façon ?
Le thé ne constitue pas seulement une boisson mais bien davantage un art de vivre. Ma source de bien-être. Pour 2012 je nous souhaite de réussir à puiser dans le thé toute la détente et la sérénité dont nous avons besoin. Ensemble, vivons le thé !