Dès qu’il s’agit de thé, d’un pays à l’autre les mœurs changent si l’on s’en réfère à sa dégustation. En Birmanie, par exemple, le thé est servi allongé d’un trait de lait concentré sucré. On peut aimer ou bien ne pas aimer cette façon de faire mais ce n’est pas la moindre des qualités du camellia sinensis que de faire preuve de tolérance et donner envie aux habitants de notre planète de l’adapter à leur propre goût.
C’est en réalisant un reportage chez une professeur de danse indienne, il y a quelques années, que j’ai découvert le « lait au thé ». Une idée qui ne me serait jamais passée par l’esprit, si cette dame ne m’avait pas proposé cette boisson, qu’elle consomme au quotidien. Elle infuse simplement son thé noir (de l’Assam, il me semble) dans du lait chaud. Une délicieuse expérience !