Il existe différents grades de rooibos mais peu de différences entre eux. Le « Long Cut » offre cependant l’expérience la plus intéressante en terme de finesse et de puissance aromatique. Il est le plus harmonieux. C’est le seul que j’achète depuis des années.
Un détail amusant : lors des dégustations de rooibos en Afrique du Sud, on rétro-éclaire les tasses afin de pouvoir juger de la limpidité de la liqueur.
ARCHIVE DE 2013
A Darjeeling, la récolte de printemps approche
Dans quelques semaines, la récolte des thés de printemps va débuter à Darjeeling.
Le climat a une influence déterminante sur la date des récoltes et les amateurs de thés de Darjeeling seront aussi heureux que moi d’apprendre qu’il vient enfin de pleuvoir là-bas, après une longue période de sécheresse.
Anil Jha, Planteur de Sungma, vient en effet de m’informer que dans la nuit du 16 au 17 février il avait plut dans la région entre 18 et 32 millimètres.
L’oxydation du rooibos
Aussitôt récoltées, les pousses du rooibos sont coupées puis arrosées d’eau. L’oxydation va alors pouvoir commencer. Cette oxydation a lieu en plein air et elle amène le rooibos à changer de couleur. Celui-ci va en effet passer du vert au brun. Lorsque l’oxydation a atteint un degré suffisant, on étale le rooibos sur le sol, en couche assez fine, afin de le faire sécher au soleil.
La récolte du rooibos en Afrique du Sud
La récolte du rooibos a commencé et j’y participe avec grand plaisir. Elle ne dure pas deux mois.
L’Afrique du Sud est le seul pays producteur de rooibos, une plante que l’on appelle parfois « thé rouge » mais qui n’est pas du thé. Le rooibos a la propriété d’être riche en substances antioxydantes et totalement dénué de caféine.
Ma boisson préférée avant de me mettre au lit.
Dans un désert de pierre et de sable
Il ne fait que 38 degrés en ce moment dans ce désert de pierre et de sable situé à mi-chemin entre Le Cap et la Namibie. Une température clémente puisque la récolte du rooibos se fait souvent sous 45 degrés. Cette chaleur ne gêne pas l’Aspalathus lineari, autrement dit le rooibos. Avec des racines qui s’enfouissent jusqu’à quatre mètres l’arbuste va chercher la fraîcheur dans les profondeurs du sol. J’aimerais pouvoir en faire de même !
Ouverture d’une boutique Palais des Thés à New-York
J’ai eu le plaisir de me rendre à New York la semaine dernière pour l’inauguration de la boutique Palais de Thés à Soho (156 Prince Street). Me voici avec ma nièce Aurélie Bessière qui travaille depuis deux ans avec Cy, son mari, à faire connaître la marque Palais des Thés aux Américains.
J’ai eu la joie de rencontrer dans la journée plusieurs dizaines de journalistes très attentifs et de leur montrer comment préparer un bon thé. Je leur ai expliqué les spécificités de mon métier de chercheur de thé et de « tea sommelier », puis répondu à leurs nombreuses questions. Le soir venu nous avons accueilli, Aurélie et moi, de nombreux invités.
Une belle soirée et un beau défi en perspective : celui de donner envie, outre-Atlantique, de déguster de grands crus.
Le thé, cette eau parfumée qui nous fait du bien
J’aime cette main qui tient une tasse de thé. Une tasse de thé toute simple. J’aime cette tasse de thé qui prolonge la main. La tasse et la main ne font qu’une, elles se connaissent l’une et l’autre, elles se sont faites l’une à l’autre. Elles s’épousent.
Le thé n’est rien d’autre que cela. Le thé n’est rien d’autre qu’une eau parfumée qui vous accompagne et qui vous fait du bien. Qui ne vous quitte pas. Un plaisir simple que l’on savoure à chaque instant.
Une production artisanale
Au Myanmar (Birmanie) la production de thé reste très artisanale. On y produit du thé vert ainsi que du thé noir. Je n’ai rien trouvé d’extraordinaire à déguster à ce jour, mais je poursuis mes recherches.
Ici, dans la région de Hsipaw, principale région de production du pays, les paysans ramènent chez eux les feuilles de thé récoltées et les manufacturent devant leur maison. Voici à quoi ressemblent les rouleuses locales. Elles s’actionnent à la main.
Une autre manière de savourer le thé
Dans certains pays, on ne se contente pas de boire le thé, on le mange.
Comme ici, en Birmanie, où l’on fait fermenter des feuilles de thé dans des tubes de bambou avant de vous les servir agrémentées d’huile de sésame. On vous présente ce plat au cours d’un repas mais il est également proposé à la fin de certaines cérémonies familiales ou bien religieuses.
En route vers l’Etat Shan et les montagnes du Triangle d’Or
Partir à la recherche des meilleurs thés du monde me conduit souvent sur des routes que je connais déjà, que ce soit en Chine, en Inde, au Japon, au Népal ou bien encore en Corée.
Cependant, il m’arrive de temps à autres d’emprunter de nouveaux chemins. Défricher fait partie de mon métier de chercheur de thé et me voilà en route vers le nord de l’Etat Shan et vers les montagnes du Triangle d’Or. J’ai entendu dire que la principale région de production de thé du Myanmar se situait à Namshan.
Me voilà prêt pour toutes les découvertes !