Si je vous parle de terre battue, vous allez penser que je suis un adepte des championnats de tennis qui se déroulent en ce moment à Roland-Garros. Pourtant il n’en est rien. L’évocation de cette terre couleur de brique me transporte plutôt dans les champs de thé, ceux du Malawi, par exemple. La piste dessine une balafre au coeur de l’étendue vert-tendre des théiers. A mille milles – pour reprendre l’expression d’un autre aviateur célèbre – de la porte d’Auteuil. La foule en moins. Le silence en plus.