La plupart des pays du monde sont réunis à Paris pour tenter de trouver une solution à la catastrophe écologique qui nous menace. Il faudrait d’abord rappeler que cette catastrophe, c’est nous-mêmes qui en sommes les auteurs. Ça n’est donc pas la catastrophe qui nous menace, mais bien nous-mêmes. L’Homme a accompli l’exploit, malgré sa soi-disant supériorité, d’être devenu un danger majeur pour toutes les espèces vivantes, pour tous les écosystèmes, et également pour lui-même.
A nous de changer nos habitudes. Il n’y a pas de fatalité. Ce ne sont par ailleurs pas les progrès scientifiques qui conduisent au réchauffement climatique mais le comportement d’une infime minorité de celles et ceux qui peuplent la Terre et qui accaparent l’essentiel des ressources à leur seul bénéfice et afin d’en tirer un profit maximum. Ils consomment de façon effrénée, au mépris complet de nos milieux naturels.
Il faut nous réconcilier avec notre environnement. Il faut comprendre que nous en sommes un élément comme un autre et que pour vivre en harmonie avec cet environnement, nous devons accepter de n’en être qu’un habitant. Comprendre qu’un rivage, une montagne, une forêt, un marais, un océan, un haut-plateau est un écosystème en soi et qu’il a lui aussi une existence. Une existence qui s’impose à nous.
Nous commencerons à aller mieux, et la planète qui nous offre ses ressources et sa beauté avec, lorsque nous aurons compris que la Terre n’est pas au service de l’Homme. Que nous ne la possédons pas. Que nous n’avons aucun droit sur elle, sauf celui de la préserver, dans toute sa richesse, dans toute sa diversité. Et que nous avons mieux à faire, notre vie durant, que de nous valoriser par nos consommations.