Trois sens sont concernés lorsque l’on a le thé en bouche et que l’on en analyse la liqueur : le goût – il se concentre sur les saveurs (sucré, salé, acide, amer, umami…)-, l’odorat – et on le rend plus performant encore grâce à la technique de la rétro-olfaction (technique qui consiste à expirer l’air par le nez pour amener davantage de molécules olfactives dans la cavité rétro-nasale)-, et le toucher qui nous indique bien sûr le chaud ou le froid, l’astringence ou bien le soyeux, entre autres sensations tactiles. Si l’on veut décrire un thé, il est essentiel de bien comprendre ce qui est du domaine des saveurs, du domaine des notes olfactives ou encore du domaine du toucher. Cela va nous aider aussi lorsque nous dégustons à plusieurs, afin de partager nos sensations.
Comprendre les sensations en bouche
29 janvier 2016
À noter que la perception de la chaleur est techniquement un sens distinct du toucher usuel, qui est plutôt la perception de la pression. Ceci étant, reconnaître qu’une liqueur est plus ou moins chaude, je pense que c’est plus intéressant pour savoir quand bien la goûter que pour évaluer le thé lui-même.