Dans ma théière, ce matin, les feuilles de « Mount-Kenya Golden-Leaves » s’épanouissent. Il s’agit du premier grand cru que j’ai trouvé au Kenya et il nous arrive tout juste. Ses notes miellées, boisées, cirées et reglissées me ravissent. Elles réchauffent et célèbrent à leur façon l’hiver qui s’achève. Elles donnent envie de rester encore un peu au chaud, avec des choses douillettes autour de soi. Elles donnent envie de les humer, bol calé entre ses mains.
Un grand cru du Kenya est un événement. 3ème producteur et 1er exportateur de thé au monde, ce pays ne produit quasiment que des thés en poussière, pour l’industrie du sachet. Il faut donc encourager celles et ceux qui se lancent dans le défi de la qualité, récoltent les feuilles à la main et avec précaution, font de l’artisanat là où d’autres font de l’industrie.
Sur cette photo, le centre de recherche de Kangaita qui apporte une aide précieuse aux petits producteurs.
Très intéressant toutes ces informations… mais pourriez-vous nous renseigner sur les traitements chimiques (pesticides, herbicides…) que nécessite la culture du thé, et sur les cultures de thé bio – bio sur toute la chaîne : de la production à la transformation; il y a beaucoup de communication sur la « légende » du thé et on voit toujours des plantations de thé impeccables. Comment cela s’explique-t-il ?
Bonjour et merci pour votre commentaire. Pas simple de vous répondre car il existe une multitude de situations. Je vais essayer de prévoir d’avantage de billets sur ce sujet dans les mois à venir pour nourrir ce sujet et éclairer davantage les amateurs. En tout cas le problème du thé, lorsque problème il y a, se situe au niveau de sa production et non pas de sa transformation.