Je vous présente monsieur Kumada. Monsieur Kumada vit entouré de huit chats. Il travaille le thé sur sept hectares, à l’extrême sud du Japon, sur les hauteurs de Kagoshima, loin de tout, loin du moindre village. Il a pris la suite de son père qui était lui aussi fermier. Mais il ne cultive que le thé à la différence de son père qui cultivait également le tabac, faisait de l’élevage de vaches, de cochons et de vers à soie. Quand je lui ai demandé ce qu’il aimerait que je mette en avant sur mon blog, monsieur Kumada m’a aussitôt répondu qu’il était fier de ses pratiques agricoles, fier de cette certification « bio » qu’il a obtenue. Il veut garder l’environnement du mieux qu’il peut, il en est responsable, dit-il.
Monsieur Kumada produit des thés verts, bien sûr, mais également un thé noir que je viens de sélectionner. C’est la première fois que je déguste un thé noir du Japon qui soit aussi bon, une expérience gastronomique intéressante. Et la personnalité attachante de monsieur Kumada n’est pour rien dans mon choix dans la mesure où toutes mes dégustations se font à l’aveugle, mais cela renforce bien sûr le plaisir que j’ai à mettre en avant sa belle production.
Bonjour,
J’attends avec impatience que cette production arrive en boutique. Sera-t-on plus proche des très bons thés noirs chinois ou d’une production exceptionnelle comme le Jukro?
Merci de nous faire voyager et réfléchir toutes les semaines.
Bonjour Laurent et merci de votre intérêt pour mon blog. Le thé noir de monsieur Kumada à mon sens ne vaut pas un Jukro ou encore un grand thé noir chinois, ou encore l’un de ces thés noirs que Taiwan se met à produire autour du lac du soleil et de la lune, mais avant de sélectionner ce thé j’ai vu passer quelques thés noirs japonais et celui-ci et vraiment au-dessus des autres, si on s’intéresse au thés japonais ça mérite le détour. Bonne dégustation !