Un fermier qui fait pousser du thé peut avoir à lutter contre différents comportements : celui de certains insectes (araignées, moustiques…) qui endommagent les feuilles, la gourmandise des chenilles qui apprécient le goût des jeunes plants, la prolifération des champignons le long du tronc de l’arbuste. Mais des solutions existent sans qu’il soit nécessaire d’avoir recours à des produits phytosanitaires. Favoriser la présence d’oiseaux et autres prédateurs en conservant des haies boisées à proximité des théiers, par exemple. Autre facteur important : l’altitude. En effet, les nuisances se réduisent à peu de chose lorsque le temps est plus froid. Il faut donc là aussi respecter la nature et planter les théiers dans un environnement propice. De même que l’on ne construit pas une maison dans un marais, on évite de créer une plantation de thé en milieu trop humide, à basse altitude, sur un terrain plat et non drainé, cultivé de façon intensive et après avoir tout déraciné alentour. Faute de quoi il ne risque pas d’être bio. Simplement du bon sens.
Du bon sens
18 janvier 2019