Les rues népalaises me manquent, ces artères qui traversent les villages de montagne, ces chemins qu’une pluie rend boueux avant qu’un violent soleil ne les assèche jusqu’à en faire de la poussière. Elle se soulève au passage de ces Jeep toujours pressées qui klaxonnent pour éloigner tout ce qui encombre la chaussée, poules comprises. Elle se dépose sur l’étal d’un marchand qui de temps à autre sort de son échoppe, plumeau en main, et l’agite sans conviction. Ou bien balance un seau d’eau sur la chaussée. Ces villages aux maisons colorées, aux planches disjointes, me manquent. Ces odeurs de bazar, ces gens qui s’apostrophent, qui vous sourient, ces encens qui brûlent, ces couleurs, cette simplicité. Et soudain, le bruit du gong qui voyage de montagne en montagne au rythme de l’écho.
Le bazar me manque
2 avril 2021
Merci pour ce partage de souvenirs qui nous manquent terriblement aussi !