Nul besoin de plantations immenses, de domaines qui s’étendent sur des centaines d’hectares. Le thé c’est aussi cela, une maison entourée de camellia sinensis. Une production à échelle humaine. Dans de nombreux pays, la culture du thé a donné lieu à des pratiques intensives, en général en zone de plaine. Mais dès que l’on grimpe un peu, que l’on accepte de faire de la route, de finir à pied, on trouve des villageois qui cultivent le thé parmi d’autres matières agricoles et ces fermiers-là, de la façon la plus artisanale qui soit, manufacturent des thés remarquables. Il leur arrive aussi de vendre les feuilles fraîches à un voisin mieux équipé ou encore à la coopérative locale. Ce que je ressens ici c’est une atmosphère de sérénité. À huit heures du matin, le soleil était levé depuis longtemps et la maisonnée s’activait. Au chant du coq se mêlait celui d’un mantra, une salutation au soleil et à la vie.
Sérénité
25 avril 2025