A Taïwan, lorsqu’il s’agit de laisser les thés semi-oxydés (wu long) flétrir dehors, on prend grand soin d’eux. En premier lieu on a investi dans un système de toile ajourée électrique que l’on positionne ou non au-dessus des feuilles selon l’intensité lumineuse. En second lieu, on va aérer un peu le thé, le ratisser avec beaucoup de précaution pendant des heures, et ce afin que la feuille ne risque pas de s’oxyder.
ps : Adeline me rappelle à juste titre que l’on peut facilement utiliser et à tort le mot fermentation à la place du mot oxydation. Lorsque l’on parle de thés semi-fermentés pour parler d’un wu long on fait une erreur et le terme propre est semi-oxydé.
J’ai entendu dire que pour les Wu Long, on ne parlait pas de thés semi fermentés mais de thés semi oxydés Quand est il dans la réalité ?
Bonjour Adeline, vous avez raison. Très souvent et à tort on parle de fermentation lorsqu’il s’agit en réalité d’oxydation. Pour mémoire, la différence entre les deux process consiste dans le fait que l’oxydation se pratique à l’air libre alors que la fermentation signifie absence d’oxygène. En matière de thé, seuls les Pu Er sont fermentés. Je corrige mon texte pour que ce soit plus clair. Merci à vous.