Les croyances des uns n’interdisent pas l’humour des autres. Si les lieux religieux m’attirent souvent, de par leur force émotionnelle ou leur beauté architecturale, on peut dire que d’une façon générale, je n’étouffe pas de respect pour le sacré. Aussi, lorsqu’au cours d’une promenade, quelque part dans le massif himalayen, j’ai vu ces drapeaux de prières bouddhistes (fil du haut) côtoyer du linge en train de sécher (fil du bas), leur proximité graphique m’a sauté aux yeux et j’ai aussitôt sorti mon appareil afin de fixer cette réjouissante association. Sur le pas de sa porte, une habitante m’observait prendre ses culottes en photo, perplexe.