Si vous êtes amateur de thé, vous savez sans doute qu’il existe deux grandes familles de camellia sinensis à partir desquels on peut manufacturer du thé, le camellia sinensis variété sinensis et le camellia sinensis variété assamica. Plutôt que de risquer d’y perdre son latin, voici une illustration très parlante. La grande feuille correspond au genre assamica et la feuille minuscule – d’une richesse aromatique incomparable et d’une rusticité qui permet une adaptation à des climats rigoureux – appartient au genre sinensis. Inutile de vous préciser qu’un producteur qui recherche la quantité au détriment de la qualité ne va pas hésiter longtemps entre les deux variétés.
Je remercie Laurence, responsable de la boutique Palais des Thés sise rue du Commerce, à Paris, d’avoir eu la gentillesse de prendre cette photo tandis que nous visitions ensemble un centre de recherche dans le nord de l’Inde.
(photo : Laurence Jouanno)
Bonjour Monsieur Delmas.
Très belle photo et article très intéressant.qui ouvre de nombreux débats sur les cultivars.
Pour ma part, je trouve qu’il existe aussi de très beaux thés confectionnés à partir de cultivars assamica.
– Les thés noirs du plateau de Sun Moon Lake à Taïwan. Cultivars : T8, T18, T21
– Les Pu Erh . Cultivar : Da Ye, Men Hai ….
– Les thés noirs de la plantation d’Halmari dans l’Assam. Cultivar : Panetola 126
– Le thé blanc Bua Li Lam du Laos. Cultivar local.
– Les thés verts aux fleurs du lotus d’Hanoï au Vietnam. Cultivar Local.
– Les Bi Luo Chun du district de Simao au Yunnan. Cultivar : Yukang 100 .
– Les bourgeons de Pu Erh blanc du Yunnan. Cultivar : Da Ye .
Palais des Thés en vend un qui est sublime : Le Baî Da Ye !
Cordialement
Bonjour Benoît, Merci pour votre commentaire. Vous avez tout à fait raison, je partage, le sujet est un peu plus complexe que je voulais bien le dire et même si le type de théier n’est pas toujours très simple à déterminer. Il y a eu des croisements qui rendent parfois difficile l’identification au genre. Les hybridations ont donné naissance a de multiples cultivars. Et sans oublier l’existence du camellia sinensis varieté cambodiensis que je ne citais pas dans mon billet. Je vous souhaite de joyeuses dégustations !
Merci à vous pour ces instants de partage et de découverte ! Je garde tant de souvenirs merveilleux de ce voyage !
Bonjour et merci pour votre blog. La photo est très expressive, merci.
Je voulais tout de même préciser au sens botanique assamica et sinensis ne sont pas des genres. Le genre est Camellia, qui s’écrit toujours avec une majuscule pour signifier son statut de genre. Au sein de ce genre existent de nombreuses espèces dont les camélias ornementaux et le thé, Camellia sinensis, sinensis est son nom d’espèce. Au sein de l’espèce sinensis on peut distinguer des variétés (sinensis, assamica et cambodiensis) qui elles même sont composées de nombreux cultivars dont certains sont des hybrides variétaux.
😉 amicalement, François