Du bon sens

18 janvier 2019
Du bon sens

Un fermier qui fait pousser du thé peut avoir à lutter contre différents comportements : celui de certains insectes (araignées, moustiques…) qui endommagent les feuilles, la gourmandise des chenilles qui apprécient le goût des jeunes plants, la prolifération des champignons le long du tronc de l’arbuste. Mais des solutions existent sans qu’il soit nécessaire d’avoir recours à des produits phytosanitaires. Favoriser la présence d’oiseaux et autres prédateurs en conservant des haies boisées à proximité des théiers, par exemple. Autre facteur important : l’altitude. En effet, les nuisances se réduisent à peu de chose lorsque le temps est plus froid. Il faut donc là aussi respecter la nature et planter les théiers dans un environnement propice. De même que l’on ne construit pas une maison dans un marais, on  évite de créer une plantation de thé en milieu trop humide, à basse altitude, sur un terrain plat et non drainé, cultivé de façon intensive et après avoir tout déraciné alentour. Faute de quoi il ne risque pas d’être bio. Simplement du bon sens.

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À Kumamoto, le jardin Suizen-ji

11 janvier 2019
À Kumamoto, le jardin Suizen-ji

Lorsque je suis au Japon, à la moindre occasion je visite des jardins. Ce sont des lieux d’une beauté incroyable. Des lieux de paix, des lieux de silence dans lesquels d’invisibles jardiniers habités par un sens aigu de la perfection taillent aux ciseaux la plus petite pousse. Ils sculptent le vivant de façon à donner au tout le spectacle d’un paysage grandeur nature. D’un simple monticule on symbolise le Mont-Fuji.

J’y viens souvent avec un livre et j’alterne entre lecture et contemplation. Un peu l’idée que je me fais du paradis.

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Je vous souhaite une vraie année !

4 janvier 2019
Je vous souhaite une vraie année !

Lorsque l’on sait que les algorithmes des réseaux sociaux sont programmés pour vous mettre en contact avec des gens qui pensent comme vous afin de vous faire croire que tout le monde pense comme vous, et à l’aube de cette nouvelle année, je formule le vœu de passer moins de temps sur les réseaux sociaux, smartphones et autres tablettes, tout simplement parce que la vraie vie ne s’y trouve pas. Je vous souhaite de passer davantage de temps à faire de vraies rencontres, avec de vrais gens. Pour votre plus grand bonheur. Je vous souhaite une vraie année !

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Derrière les thés que vous aimez il y a des visages

28 décembre 2018
Derrière les thés que vous aimez il y a des visages

Lorsque l’on se prépare un thé, on peut avoir envie d’en savoir davantage sur le breuvage en question, par exemple découvrir le paysage qui l’a vu naître, ou bien faire connaissance avec celles ou ceux qui ont participé à sa manufacture. Tant mieux si mon blog peut vous offrir cette possibilité ! Pour les amateurs du thé du nord de la Thaïlande (Milky oolong, par exemple), voici les visages de cueilleuses de Mae Salong en pleine récolte des feuilles.

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Madame Ming, une femme exceptionnelle

21 décembre 2018
Madame Ming, une femme exceptionnelle

Dans le monde du thé, Madame Ming fait figure d’exception. Rares sont les femmes à la tête d’une exploitation de thé. Et non seulement Madame Ming produit des oolongs remarquables, mais encore est-elle une pionnière puisqu’à l’origine de l’introduction du thé autour de Mae Salong. Depuis, manufacturer des thés peu oxydés à la façon de Taiwan est devenu une mode dans cette partie du Triangle d’Or située aux confins de la Thaïlande et du Myanmar (Birmanie).

J’ai rencontré Madame Ming il y a près de dix ans grâce à Augustin, l’un de mes neveux qui parcourait à moto ces montagnes reculées et auquel j’avais demandé, sitôt qu’il rencontrerait des théiers, de me prévenir.

Madame Ming me réserve ses meilleurs thés – Jade Oolong, Ruby Oolong, Milky Oolong et autres Thai Beauty, ainsi que ce genre d’amitié qui dure une vie.

Audacieuse et exigeante, Madame Ming ne se repose pas sur ses lauriers, elle expérimente, innove, s’essaye avec succès aux thés noirs et sombres. J’ai d’ores et déjà sélectionné certains d’entre eux que vous pourrez bientôt découvrir.

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Des paysages variés

14 décembre 2018
Des paysages variés

Le thé pousse dans de nombreux pays mais d’une région à l’autre les plantations ne se ressemblent pas. A la douce ondulation des lignes de théiers, au choix des arbres qui leur apporte une protection légère, aux pierres sombrent qui parsèment le domaine, on reconnaît ici le sud de l’Inde. Munnar (Kerala), Coonoor (Tamil Nadu) produisent des thés de qualités diverses. C’est autour de la ville de Ooty (Tamil Nadu) que l’on trouvera les meilleurs crus.

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Le brie fond de plaisir pour le Bancha Hojicha

7 décembre 2018
Le brie fond de plaisir pour le Bancha Hojicha

Thés et fromages font bon ménage. Avec un brie, qu’il soit de Melun, de Meaux, de Nangis ou de Montereau, je recommande un Bancha Hojicha. Les notes boisées et torréfiées de ce fameux thé grillé japonais s’accorderont à ravir avec les arômes de cette pâte molle à croûte fleurie. A condition toutefois de préférer à l’infusion dans l’eau chaude, une infusion d’une heure à température ambiante.

Trouver le bon accord n’est pas une mince affaire, il faut déguster beaucoup de thés différents, comme ici ou je compare Pu erh Impérial, Malawi Dark et Bancha Hojicha face à trois bries, après bien d’autres essais.

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Sous le toit du monde

30 novembre 2018
Sous le toit du monde

Le thé se cultive à Darjeeling jusqu’à fin novembre, à une ou deux semaines près, selon la température des sols. En effet, sitôt que l’on descend sous les 16 degrés, le théier entre en dormance jusqu’au printemps suivant. Novembre, un mois idéal pour admirer le troisième sommet du monde, le Kanchenjunga, qui domine les contreforts himalayens.

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Autant de thés que d’ethnies distinctes

23 novembre 2018
Autant de thés que d’ethnies distinctes

Le Triangle d’or constitue pour l’amateur de thé une région à part. Tout d’abord, le thé y est sans doute né, ça n’est pas rien. Et, de nos jours, il existe dans ces replis montagneux et peu accessibles au moins autant de thés que d’ethnies distinctes. Du sud du Yunnan à l’est du Myanmar en passant par le nord du Laos, de la Thaïlande et du Vietnam, on rencontre beaucoup de costumes et autant de coutumes différentes. Le thé se manufacture blanc, noir, vert, bleu-vert ou bien sombre, selon le goût local. Certains méritent même l’appellation de Grand Cru. Et il reste de nombreuses fermes à découvrir sur les flancs de ces innombrables montagnes couvertes de brumes et de légendes. Une mine pour un chercheur de thé en quête de belles découvertes !

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Un monde meilleur à portée de main

16 novembre 2018
Un monde meilleur à portée de main

Et si nous essayions de penser à nos enfants ? Nous avons tous un pouvoir énorme à chaque fois que nous dépensons de l’argent. Le pouvoir de rendre le monde meilleur. Dépenser de l’argent, c’est encourager. Encourager un producteur. Encourager un système de distribution. Encourager de bonnes pratiques. Encourager des produits sains, des produits non transformés, des produits équitables, des produits respectueux des hommes et de la planète. Nous avons le pouvoir d’encourager l’artisanat, la coopérative, le fermier, le commerçant de centre-ville, le producteur local. Personne ne nous force à fréquenter les grandes surfaces, personne ne nous force à pousser des caddies remplis jusqu’à la gueule de produits alimentaires issus de l’industrie, emballés dans du plastique et dont nous ignorons les ingrédients lorsqu’il ne s’agit pas de sucre, de conservateurs et d’huile de palme. On peut consommer mieux et moins. On peut consommer sain. On peut favoriser les producteurs raisonnables.

Et lorsque l’on regarde les étiquettes, on est parfois surpris de constater que le meilleur n’est pas toujours le plus cher (par exemple, dans le cas du thé, un sachet de supermarché vaut souvent au kilo plus cher qu’un thé de bonne qualité vendu en vrac par un détaillant spécialisé). Qu’attendons-nous ?

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